Le système impérialiste mondial se trouve dans une crise profonde de division

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La tenue du congrès du Front uni contre la guerre impérialiste sera une étape importante pour la classe ouvrière internationale et les peuples du monde. Je remercie la camarade Monika Gärtner-Engel, coprésidente du Front uni, pour ses efforts novateurs en la matière. Et je salue tous les délégués.

Le système impérialiste mondial se trouve dans une crise profonde de division. Avec l'aggravation de la contradiction entre les impérialistes, les préparatifs d'une nouvelle guerre de division avancent rapidement. Outre un réarmement intensif, ils se préparent également à une guerre nucléaire. C'est pourquoi les peuples du monde sont plus en danger que jamais. Nous sommes confrontés à une réalité dans laquelle l'humanité est menacée dans son existence et son extinction d'une part par les préparatifs de la 3e guerre impérialiste et d'autre part par la détérioration de l'équilibre écologique de la nature.

Tous ces faits montrent que le système capitaliste est insoutenable et doit être détruit et jeté dans les poubelles de l'histoire le plus rapidement possible, et que la victoire mondiale du socialisme doit être achevée.

Je voudrais aborder brièvement les investissements étrangers de la Turquie, un nouveau pays impérialiste, car l'émergence de nouveaux pays impérialistes joue un rôle dans l'exacerbation des contradictions et de la polarisation au sein du système impérialiste.

Je voudrais tout d'abord saluer le camarade Stefan Engel, qui a analysé l'existence de nouveaux pays impérialistes et qui a joué un rôle de pionnier sur cette question.

La Turquie est un pays qui mène des activités d'occupation dans la région, en particulier depuis 2011. En Syrie et au Kurdistan du Sud notamment, elle est un pays d'occupation impérialiste. L'occupation militaire de l'État turc est évidemment liée à ses investissements internationaux directs. Il n'est pas seulement un pays d'occupation militaire, il a également des dizaines de monopoles expansionnistes avec des investissements directs de capitaux sur la scène internationale.

Selon le rapport 2023 de la CNUCED, l'aide étrangère directe à la Turquie s'élevait à 12 milliards de dollars en 2022, tandis que le stock d'investissements directs étrangers (IDE) en Turquie s'élevait à 4 milliards de dollars la même année. Par conséquent, le total des investissements étrangers de la Turquie (stock d'IDE à l'étranger) s'élevait à plus de 56,6 milliards d'USD.

La majeure partie des investissements turcs à l'étranger est destinée aux pays européens et s'élève à environ 43 milliards d'USD, suivis par les pays asiatiques en deuxième position, les pays nord-américains en troisième position et les pays africains en quatrième position. Selon la banque centrale turque, les monopoles turcs ont des investissements en capital dans au moins 115 pays.

Rien que pour les cinq mois de janvier à mai 2023, les investissements directs de capitaux étrangers des monopoles turcs se sont élevés à environ 3 milliards de dollars, soit une augmentation de 24,5 % par rapport à la même période de l'année précédente.

Ces dernières années, la Turquie a continué à développer ses relations avec les pays africains et a réalisé des investissements considérables. Elle vend également de manière intensive des armes militaires et développe des relations militaires bilatérales. Elle possède des bases militaires dans au moins trois pays africains.

Avec le développement profond et large du capitalisme et l'internationalisation de la production qui l'accompagne, de nouveaux pays impérialistes ne cessent d'apparaître. Nous devons reconnaître cette réalité concrète et développer notre stratégie et notre tactique en tenant compte de ces nouveaux développements concrets.