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Pour le socialisme révolutionnaire !

Tract, UPML-Fr, Automne 2022

 

Hausse des salaires et des pensions ! A bas les réformes Macron !


Des grèves locales pour des salaires ont été menés dans les entreprises pendant toutes l’année, dénonçant l’appauvrissement des larges couches de salariés face aux profits faramineux des grands groupes. Certaines ont obtenu un succès partiel. L’Union Prolétarienne ML les soutient de toutes ses forces.

LR et RN ont contribué à donner une majorité à Macron pour sa loi qui entérine une perte nette de pouvoir d’achat face à une inflation réelle estimée autour de 20 pour-cent pour les ménages modestes et qui est financée par l’argent public tout en préservant les capitalistes de toute contribution. Tous pour le profit et le renforcement de la dictature bourgeoise. Non, pour les monopoles ce n’est pas « la fin de l’abondance ». Le RN a montré à nouveau son vrai visage 100 % réactionnaire : soutien à la bourgeoisie et division des travailleurs.

En finir avec la barbarie capitaliste !

 

Aujourd’hui le capitalisme dans le monde c’est aussi bien 1 milliard de très pauvres, 40 000 enfants qui meurent de faim par jour dans le monde que la baisse généralisée du pouvoir d’achat, sauf bien entendu pour les groupes du capital financier international et ses alliés.

 

 

La famine grandissant au niveau mondial, les méga feux en été en Europe et ailleurs annonçant des catastrophes écologiques encore plus grandes et le danger de guerre mondiale démontrent : le capitalisme n’existe plus que sous forme de crises. Il « détruit l’homme et la nature » (Karl Marx).

Le risque de guerre est énormément sous-estimé en France. Mais quand Macron nous lance de « payer le prix de notre liberté », il veut préparer les esprits à des sacrifices économiques mais aussi au soutien à la guerre impérialiste mondiale qui se prépare.

 

Quand existaient des Etats socialistes en Union Soviétique, en Chine…, la conviction qu’une société nouvelle était possible encourageait largement le monde ouvrier dans ses luttes. Pour tous, il s’agissait de mettre fin à l’exploitation et à l’oppression exercées par les classes dominantes ; capitalistes, grands propriétaires fonciers, féodaux, monarchie tsariste etc. Le fait que la bourgeoisie ait repris le pouvoir dans ces pays ne décourage pas les révolutionnaires. Apprendre des progrès et erreurs commis permettront un nouvel essor victorieux de la lutte socialiste.

 

Bien sûr, le socialisme n’a rien à voir avec le parti socialiste 

 

Socialisme, ça ne veut pas dire utopie mais c’est le prochain pas nécessaire et possible dans l’évolution de la société humaine pour éliminer l’exploitation et l’oppression. Fini le chômage, mais pour chacun un travail, des revenus décents, un toit, des services publics gratuits de santé et d’éducation, la paix : voilà ce que garantirait le monde ouvrier organisé en classe dominante.

Le socialisme est une période de transformation la société en abolissant les fondements mêmes de la société capitaliste : le patronat et le salariat, les rapports de production qui sacralisent l’appropriation par une poignée de monopoles des produits de l’effort collectif.

Ayant subi l’exploitation, les travailleurs au pouvoir avec leur parti communiste sauront mieux que personne s’en libérer : décider collectivement quoi produire pour satisfaire les besoins vitaux de la population, réparer les dégâts coloniaux, protéger la nature, répartir les richesses et éliminer le patriarcat.

Non seulement il faut détruire le pouvoir politique de la bourgeoisie et l’Etat bourgeois, mais les travailleurs, la classe ouvrière et ses alliés, doivent imposer le socialisme dans tous les secteurs de la société.

 

L’aménagement du capitalisme n’est pas la solution !

Les gilets jaunes maltraités, méprisés, ont mené, comme ils ont pu, une lutte nécessaire face à un Etat corrompu, violent au service du grand capital. Face au risque d’une « convergence des luttes », Macron a été obligé de faire semblant d’écouter le peuple. Mais il a fait en sorte que le « grand débat », le « Ségur de la santé », la « convention citoyenne sur le climat » démobilisent, lui fassent gagner du temps et n’apportent que des miettes.

Aujourd’hui il nous dit « On ne peut pas faire autrement. Adaptez-vous ! » Non ! Nos intérêts sont directement opposés. Il n’est pas question de s’adapter au capitalisme et de lier le sort de l’humanité aux résultats de la guerre politique, économique et militaire que se livrent les monopoles. C’est le but du gouvernement Macron avec les réformes des retraites et de l’assurance chômage qui fluctueront, c'est-à-dire baisseront selon la conjoncture économique. Nous ne nous laisserons pas faire !

Macron ne reconnaît même plus le système parlementaire pourtant inoffensif, chambre d’enregistrement : faisant semblant d’être près du peuple, il met en place un nouveau gadget, le « comité national de refondation » dont les membres sont triés sur le volet parmi lesquels on trouve les dirigeants de la CFDT, de la CFTC et de l’UNSA prêts à lui servir de caution.

La Nupes correspond à une envie de « nouvelle gauche » autour de la FI. Ce regroupement milite pour une « bifurcation » pour exprimer l’espoir d’une autre politique, mais qui est illusoire tant que la bourgeoisie conserve l’essentiel de son pouvoir. La nécessité du moment, c’est pourtant de préparer la prise du pouvoir par la classe ouvrière et ses alliés.

 

Dans beaucoup de partis dits de gauche, les dirigeants ont renoncé à répondre aux aspirations progressistes des classes populaires. Ils proposent une solution facile, mais illusoire : « Votez pour nous ! Changer quelques têtes en haut de l’Etat suffit. »

 

Pour un projet révolutionnaire de société

Toutes les conquêtes des classes populaires ont été conquises quand le PCF œuvrait encore pour le pouvoir de la classe ouvrière et était capable d’en mobiliser la partie la plus combative sur des objectifs révolutionnaires.

N’oublions pas que les 2 guerres mondiales ont été principalement arrêtées par la volonté révolutionnaire des peuples : la I° par la révolution d’octobre 1917 en Russie et par la révolution de novembre 1918 en Allemagne. La II° en 1945 par la victoire de l’Armée Rouge de l’Union Soviétique et des partisans sur le fascisme hitlérien et par les luttes de libération, notamment celle du Parti Communiste Chinois contre le Japon.

Aujourd’hui on a absolument besoin d’un parti communiste révolutionnaire, internationaliste d’autant plus que la production est organisée sur le plan international et que la classe ouvrière, plus importante que jamais, est internationale. On a besoin d’un parti communiste qui lutte contre le chauvinisme et la collaboration avec la bourgeoisie.

 

Luttons ensemble, rencontrons-nous, échangeons nos expériences

L’UPML s’active avec l’ICOR (Coordination Internationale des partis et Organisations Révolutionnaires) pour un grand mouvement international contre la préparation de la III° guerre mondiale par l’impérialisme et contre le fascisme. Nous proposons à tous les progressistes de constituer un large « Front Uni Anti Impérialiste et Anti Fasciste ».

A ce sujet, nous vous invitons à la vidéoconférence de l’ICOR dimanche 9 octobre à 14 heures. Voir le lien sur notre blog upml.org et sur info.icor

Peuples et opprimé-e-s de tous les pays, unissons-nous !

 

Courrier : contact-upml@riseup.net,









« Prolétaires, debout ! » Bulletin 22 de l'Union Prolétarienne marxiste-léniniste

 

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