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Le rôle de l'impérialisme dans la perpétuation de la crise climatique et la destruction de l'unité de l'homme et de la nature

MMLPL, Maroc, Octobre 2022

 

1 - Le 27e Forum du Sommet mondial sur le climat (COP27) se tiendra à Charme-Cheikh, en Égypte, le 12 novembre 2022, dans une situation environnementale mondiale plus catastrophique que l'année 2015 où la COP22 s'était tenue à Marrakech, au Maroc. Au cours de l'année 2015, un groupe de militants syndicaux, des droits de l'homme et des associations, a créé le Réseau démocratique pour accompagner la COP22 afin de critiquer et d'exposer les programmes et les discours capitalistes impérialistes environnementaux sous le slogan d'une économie verte, et de diffamer les mensonges et les illusions qui les accompagnent. Et où les membres du réseau se sont rendus dans une quarantaine de villes marocaines pour présenter de multiples plaidoyers aux masses populaires à cet égard, qui ont abouti à une immense manifestation à Marrakech en marge du forum en nouvembre 2015.

2 - Le sommet de Charme-Cheikh en Égypte, qui aura lieu huit ans après celui du sommet de Marrakech, place parmi ses objectifs bon nombre des objectifs déclarés depuis le sommet COP21 de Paris, que les pays impérialistes n'ont réalisé jusqu'à aujourd’hui. Au contraire, œuvrait en faveur du soi-disant économie verte, qui vise à commercialiser un certain nombre de produits industriels tels que des voitures électriques et des équipements pour les énergies renouvelables, sans faire un seul pas vers la réduction du réchauffement climatique ou inverser l'extraction des combustibles fossiles et l'utilisation de l'énergie nucléaire. En fait, la guerre d'Ukraine a ouvert la voie à une plus grande exploitation du gaz de schiste et à la fracturation hydraulique. Une manifestation locale et internationale en marge du sommet de Charme-Cheikh en Égypte est nécessaire, et malgré les difficultés d'organiser une telle manifestation en Égypte en raison de la nature fasciste du régime actuel, un rassemblement des militants du front uni contre le fascisme et l'impérialisme mondial, venant de plusieurs pays, organisera une manifestation unie à Paris le 22 novembre 2022.

3- Voici une description des changements les plus importants survenus dans la politique impérialiste internationale, qui ont perpétué le recul environnemental actuel et menacent aujourd'hui l'environnement, le climat et l'unité de l'homme et de la nature :

- La crise économique, la montée de l'extrême droite et les politiques de la crise

- L’accélération de la destruction catastrophique de l'environnement écologique

- Une lutte de classe internationale est la seule solution à la construction socialiste

 

 

I - La crise économique, la montée de l'extrême droite et les politiques de gestion de crise

1 - Depuis l'an 2000, le monde a connu trois puissantes crises économiques et financières qui ont secoué le monde capitaliste, chacune dépassant la précédente en termes de force, de destruction du capital et de licenciements massifs de la classe ouvrière. La première crise est survenu durant les années 2001-2003, qui ont résulté de l'effondrement du cycle économique, qui a commencé par une prospérité limitée des technologies de l'information et des chaînes d'approvisionnement internationales, et le déclin et la dépression ont commencé avec l'effondrement d'Enron Corporation en aux États-Unis d'Amérique et les effondrements qui l'accompagnent dans la chaîne d'approvisionnement mondiale, en particulier dans le secteur de l'industrie textile.

2- Quant à la deuxième crise des années 2008-2014, qui a fait suite à un boom limité du secteur immobilier, alors ce secteur a rapidement constitué le point de départ de la crise dite « Subprime », qui a rapidement englouti l'ensemble du monde capitaliste et comprenait divers secteurs, en particulier les secteurs de la chaîne d'approvisionnement mondiale.

3- Puis, en 2018, la crise du grand récession du secteur industriel et des exportations mondiales est apparue au premier plan, avec la baisse des taux d'investissement, l'écoulement des produits excédentaires et la détérioration des taux de profit et d'intérêt, une crise qui perdure jusqu'à présent. Cette crise a été exacerbée par la pandémie de Corona puis par la guerre d'Ukraine.

4 - Le phénomène qui a accompagné ces trois crises est le rétrécissement de l'écart entre elles, puisque les périodes de récupération entre les trois crises sont passées de cinq à quatre ans. C'est la période que prend la relance au cours du cycle économique en question. Alors que la période des crises et de la dépression est passée de trois à cinq ans ou plus qu’on observe actuellement, qui n'est pas encore terminée.

5 - La nature fondamentale de ces trois crises est qu'elles partent d'une situation chronique de surproduction de biens et de services. Par opposition à l'incapacité du marché capitaliste à absorber l'énorme offre de marchandises sur les marchés. Ce qui a généré une forte baisse des taux de profits et d'intérêts. D'autre part, les périodes de reprise des cycles économiques concernés ne partent pas d'un autofinancement, conduisant à une accumulation réelle. Au contraire, toutes les formes de croissance réalisées par les différentes entités capitalistes reposent principalement sur des emprunts excessifs et sur des facilités budgétaires de l'État sous forme de prêts bonifiés, souvent non remboursables, et garantis par des fonds d'assurance de l'État, ce qui signifie que les masses et les classes laborieuses Ce sont eux qui supportent les charges de ces emprunts et facilités pour l’énorme fardeau fiscale.

6 - Les alliances de la classe dirigeante représentant le capital local et international ont bien pris conscience de la nature de cette situation de contradiction difficile dans laquelle le capitalisme existe aujourd'hui. Surtout la réalité d'une croissance artificielle fabriquée par un endettement excessif. Et l'incapacité des marchés à absorber en continu le surplus de production accumulé. Ainsi que l'entrée des taux de profit du capital dans un processus de déclin sans limite. Ce qui finit toujours par exacerber les crises des cycles économiques. Et la difficulté de revenir au stade de la relance sans lois et mesures coercitives, peu populaires, pour gérer la crise, et consacrer des formes d'épargne obligatoire. A travers ces politiques, les services publics sont démantelés et privatisés. Abolir toutes les dépenses sociales qui permettent d'atteindre un équilibre économique et social minimum.

7 - Pour que les alliances de la classe dirigeante atteignent leurs objectifs de gestion de la crise et assurent la continuité de leurs politiques "néolibérales". Et assurer une croissance artificielle sans développement. En pillant la plus-value, par des dettes colossales impossibles à rembourser. Et par les impôts payés par tous les travailleurs. En sont exemptées d'une manière ou d'une autre les grandes institutions capitalistes. Qui, en retour, reçoit constamment des fonds et des facilités des budgets publics. Elles contournent politiquement la manière de gérer les choix électoraux démocratiques bourgeois. Avec un fort soutien aux partis de l’extrême droite, avec des fonds énormes. Et à travers des médias monopolisés par l'État ou par des monopoles capitalistes. En soutenant les idéologies néolibérales et d'hégémonie politique de l'extrême droite, et ils visent constamment une politique d'anticommunisme et contre les forces progressistes d'opposition ainsi que contre les organisations syndicales et de défense des droits de l'homme.

8 - Il y a une tendance mondiale à élire des forces politiques de l’extrême droite et fascistes qui travaillent à mettre en œuvre des politiques économiques et sociales favorisant la classe dominante. Il a été noté que plus de 60 % des gouvernements fascistes de droite ont été élus de cette manière. Tant en Europe, comme cela s'est produit récemment en Italie et en Grande-Bretagne. Ou en Amérique avec Donald Trump aux USA et Bolsonaro au Brésil. Ou en Asie et au Moyen-Orient, comme les gouvernements de Bachar al-Assad en Syrie, et Tayyib Erdogan en Turquie et Modi en Inde. En Afrique, il existe de nombreux exemples, en Afrique australe, centrale et du Nord, comme Abdel Fattah El-Sisi en Égypte, Qais Said en Tunisie et Abdelmajid Taboun en Algérie.

9- Les monopoles capitalistes internationaux et leurs gouvernements impérialistes jouent un rôle clé dans la création et le soutien des courants de droite et fascistes qui soutiennent les conditions de leur accumulation. Alors que les impérialistes protègent le reste des gouvernements des pays qui pratiquent la répression contre leur peuple afin de faire passer des politiques favorables aux monopoles mondiaux. Alors que les impérialistes sont hostiles aux gouvernements qui cherchent à adopter des formes indépendantes de développement, comme ce fut le cas avec un certain nombre de pays d'Amérique latine comme le Venezuela et le Brésil, qui ont tendance à élire des gouvernements plus autonomes et indépendants vers des politiques néolibérales et à les parrainer par le Fond Monétaire Internationale, la Banque Mondiale et l'Organisation mondiale du commerce.

II - la destruction catastrophique de l'environnement s'accélère

1 - La destruction de l'unité de l'homme et de la nature, qui a connu un processus accéléré à l'échelle mondiale depuis le début des années soixante-dix du XXe siècle, à tous les niveaux. De polluer les mers et les océans. Et l'élimination définitive de nombreuses espèces animales et végétales. Et sur la destruction de l'intérieur et de la surface de la terre par l'extraction brutale des combustibles fossiles, en particulier le gaz de schiste, et la fracturation hydraulique. L'augmentation des émissions de gaz et le réchauffement climatique, qui a élargi le trou de la zone d'ozone. Cela a entraîné une fonte continue des masses de glace aux pôles Nord et Sud.

2- Face à cette destruction systématique de l'unité de l'homme et de la nature, les monopoles capitalistes internationaux s'opposent à l'adoption de solutions environnementales capables d'arrêter cette destruction. Ce qui a été réclamé par les recommandations des conférences périodiques sur le climat. Et d'empêcher la réalisation de ses objectifs, dont notamment l'adoption des énergies renouvelables, car elles entravent leurs choix traditionnels polluants.

3 - Compte tenu du caractère productiviste des monopoles capitalistes, ces derniers ont poussé la production agricole et la sécurité alimentaire à entrer dans une crise chronique. En raison de sa dépendance à l'égard des cultures intensives à production unique, telles que les fruits d'avocat et la clémentine, qui sont orientées vers l'exportation, et qui produisent des plus-values très élevées. En détruisant la nappe phréatique d'eau nécessaire à l'homme, aux animaux et aux plantes. Ainsi que la sécurité alimentaire de la population locale. La crise alimentaire actuelle se transforme en une crise alimentaire transfrontalière avec des conséquences économiques, politiques et sociales importantes. Aujourd'hui, 811 millions de personnes souffrent déjà de la faim dans le monde. Deux milliards de personnes souffrent de malnutrition. Et depuis le 24 février 2022, les prix alimentaires ont explosé dans le monde. Afin de profiter de la pénurie de denrées alimentaires de base, les imperialistes cherchent à étendre la productivité de leurs monopoles agricoles aux céréales et à augmenter démesurément les prix des denrées alimentaires.

4 - L'hostilité de l'ancien président américain Donald Trump aux exigences environnementales de la COP21 était clair, et il a même annoncé le retrait des États-Unis des conférences périodiques sur le climat, et a ignoré toutes ses recommandations. Quant au président Joe Biden, malgré son annonce après son élection de revenir soutenir les conférences sur le climat, la guerre d'Ukraine a constitué un prétexte à un retour plus féroce de la production excessive et intensive d'énergies fossiles et de l'exportation de gaz de schiste vers les pays européens qui prétendent protéger l'environnement et le climat. De nombreux pays européens se sont détournés de leurs objectifs environnementaux antérieurs, notamment l'Allemagne et la France, avec la précaution de faire face à la crise du gaz et du pétrole, vers des sources d'énergie polluantes telles que le charbon, le gaz de schiste et les centrales nucléaires.

5 - Le gaz naturel et la fracturation hydraulique nuisent au climat, non seulement à cause du dioxyde de carbone produit lors de la combustion et des produits chimiques qui sont pompés avec les eaux souterraines dans le sol. Mais aussi à cause du rejet massif de méthane, un gaz à effet de serre, provenant des forages de puits et des fuites des gazoducs. Le méthane a un potentiel de réchauffement climatique plus de 20 fois supérieur à celui du CO2 - et il a déjà causé 16,4% du réchauffement climatique en 2019.

6 - Le retour des puissances impérialistes européennes, comme la France et l'Allemagne, à la production nucléaire sous prétexte de couvrir leurs besoins en électricité et face à la crise pétrolière et gazière russe, ouvre des perspectives aux risques multiples. Les centrales nucléaires présentent des risques imprévisibles. Toutes les installations nucléaires dépendent d'une source d'énergie fiable pour refroidir leurs éléments combustibles. Si cette source est interrompue, par exemple, à cause d'une guerre ou d'une catastrophe naturelle. Le cœur du réacteur est exposé au risque de fusion incontrôlable. Les exemples historiques de Tchernobyl et de Fukushima en sont la preuve. Elle représente aussi le renouveau souhaité de l'énergie nucléaire, visant sans équivoque à doter l'Europe d'armes nucléaires, ce qui accroît le risque de guerre nucléaire.

7 - En 2021, les neuf puissances nucléaires impérialistes combinées possédaient environ 13 080 armes nucléaires. Il a le potentiel de détruire plusieurs fois la biosphère actuelle de la Terre. Les stratèges militaires impérialistes de l'OTAN et de la Russie développent une fois de plus le concept criminel d'une guerre nucléaire limitée.

8 - Il n'est pas à craindre que chaque arme nucléaire - même tactique - entraîne des destructions massives, des dégâts massifs et des morts massives sur des centaines de kilomètres carrés. L'expérience scientifique a montré que même pour une faible puissance explosive (0,3 kilo Tonne), les armes nucléaires peuvent causer des dégâts beaucoup plus importants que les explosifs conventionnels. De plus, les précipitations radioactives contamineront l'air, le sol, l'eau et l'approvisionnement alimentaire de manière importante et absolue.

9- L'énergie qui est aujourd'hui disponible en abondance et qui peut être produite industriellement à moindre coût sur la base de l'éolien, du solaire et d'autres alternatives, ainsi que sur le stockage de l'énergie, est ce dont les peuples pacifiques ont besoin. Elle fait partie de la préparation matérielle globale d'un socialisme solidaire ouvert à la restauration de l'harmonie entre l'unité humaine et la nature. Or, sous le contrôle des monopoles capitalistes, ce potentiel de progrès scientifique et technique n'est pas exploité. Au contraire, elle se transforme en une entreprise de maximisation du profit, orientée vers la recherche de leadership sur le marché mondial.

10 - L'Organisation internationale pour le changement climatique (GIEC) des Nations Unies, qui a minimisé les risques, a prédit l'année 2021 d'une nouvelle phase de canicules mondiales torrides qui menaceraient les humains de vagues de chaleur mortelles. En février 2022, elle avait prédit le risque de réactions en chaîne incontrôlées, qui mettraient gravement en danger 3,6 milliards de personnes. Mais les monopoles capitalistes internationaux de l'énergie et des matières premières restent complètement indifférents. Pour eux, il est impensable de cesser de continuer à explorer et à exploiter l'exploitation croissante des sources d'énergie fossiles. En 2017, 100 géants monopolistiques ont produit à eux seuls 71 % de toutes les émissions de dioxyde de carbone dans le monde. Entre 2008 et 2020, l'extraction mondiale de charbon a augmenté de 16,6 %. La production de pétrole de 1,4 % et la production de gaz naturel de 27 %.

11- L'augmentation des armements au niveau mondial, puisque deux billions de dollars américains ont été dépensés en dépenses militaires en 2021. Outre la poussée vers plus de guerres, sont devenus les facteurs consacrés à la crise environnementale. Non seulement il détruit des dizaines de milliers de vies humaines et les conditions de vie de millions de personnes, mais il détruit également la biosphère humaine de manière accélérée, gaspillant des matières premières et favorisant le réchauffement climatique.

12- Les pressions politiques, financières et économiques exercées par l'impérialisme et les monopoles capitalistes pour porter au pouvoir des courants d’extrême droite et fascistes dans divers pays, perpétueraient des politiques barbares qui contribuent à la tendance catastrophique de l'environnement climatique et environnemental à détruire l'unité de l'homme, la nature et la vie sur la planète.

 

III - La lutte de classe internationale comme seule solution à la construction socialiste

1 - Depuis la chute du mur de Berlin et le retrait des forces socialistes de leur rôle historique de critique et de confrontation du mode de production capitaliste, de la marchandisation de la vie et de la domination de la valeur d'échange sur la mentalité et le mode de pensée aliénés, avec leur propre intérêt. L'antisocialisme et tout ce qui relève de la solidarité humaine collective. Le champ est devenu ouvert aux forces de l’extrême droite et fascistes pour pénétrer leur chemin vers le pouvoir politique avec le soutien de l'argent et du pouvoir économique et médiatique des monopoles capitalistes impérialistes.

2- Les transformations auxquelles nous assistons, même dans le domaine de la destruction de l'environnement et du sabotage de l'unité de l'homme et de la nature, et les catastrophes, guerres, pauvreté extrême et migrations dans toutes les directions qui en résultent, sont l'action des puissances impérialistes, qui doivent être combattu intellectuellement et sur le terrain en établissant des mouvements syndicaux de masse, des femmes et des jeunes localement et mondialement contre le sabotage impérial de l'environnement. Contre les armements, les guerres et la marchandisation de la vie. C'est une invitation à s'engager dans une lutte de classe mondiale contre l'impérialisme, rejetant le silence et l'immobilité, et laissant le discours barbare de l’extrême droite et fasciste prendre sa place parmi nous.

3 - La communauté mondiale vit sous l'impact d'une crise politique, sociale et économique profonde, nourrie par l'interaction de crises économiques, politiques, militaires, environnementales, sociales et idéologiques. La crise du système familial bourgeois aussi, la crise des réfugiés, les crises sanitaires, la faim et la pauvreté. Le scénario de crise mutuellement exacerbé chevauche la crise économique et financière mondiale la plus profonde à la lumière de la crise de Corona et de diverses autres crises parallèles du système mondial impérialiste qui sont devenues chroniques.

4 - D'autre part, cette crise multidimensionnelle a un impact profond sur l'aiguisage de la conscience de classe collective. Et sur la résurgence de désirs collectifs locaux et mondiaux de changer cette réalité de crise. Les orientations socialistes et la solidarité des peuples pour mettre fin à l'ère de l'impérialisme capitaliste semblaient être parmi les meilleurs projets qui ouvrent des perspectives d'espoir pour un avenir meilleur. Cependant, la transition de la situation tendue actuelle à la situation socialiste ne se produit pas soudainement et en un seul instant, mais se produit plutôt à travers un processus de fermentation à long terme de la conscience de classe, dans lequel les forces révolutionnaires participent activement sur le terrain. Transférer la conscience aux sentiments et incarner cette conscience et ces sentiments dans l'acte d'anti-impérialisme et des forces réactionnaires et fascistes.

5 - L'action dynamique sur le terrain pour sensibiliser la classe ouvrière et les larges masses est d'une importance cruciale. Le facteur décisif pour le facteur subjectif est la construction accélérée et le renforcement des partis révolutionnaires en conjonction avec le renforcement des organisations d'autodéfense indépendantes des masses. La lutte pour les droits et les libertés démocratiques occupe une place centrale parmi les revendications politiques. Elle est dirigée contre la tendance du système impérialiste mondial vers la prise du pouvoir par la droite et les fascistes. D'où sa tendance à la destruction de l'environnement et aux guerres dans le cadre de ses politiques de gestion de l'aggravation de sa crise. Les luttes des masses se développent souvent de manière explosive, passant d'un calme trompeur, ou de manière inattendue, à une série réactive de soulèvements et de changements structurels profonds dans la structure des régimes capitalistes dominants.

Mouvement Marxiste-Léniniste – Line Prolétaire (MMLPL)

 

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