Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Navigation

Vous êtes ici : Accueil / 2022 / L’opportunisme, solution inefficace pour sortir des crises de la société bourgeoise

L’opportunisme, solution inefficace pour sortir des crises de la société bourgeoise

Interview avec Stefan Engel, directeur de la rédaction Voie révolutionnaire (VR) à l’occasion de la publication du livre « La crise de l’idéologie bourgeoise et de l’opportunisme », le numéro 37.

 

 

 

 

 

 

 

 




Stefan Engel, directeur de l’organe théorique du MLPD, REVOLUTIONÄRER WEG [Voie révolutionnaire], depuis 1991, et président du MLPD pendant 37 ans (jusqu’à 2017)

 












Début janvier 2022, le livre « La crise de l'idéologie bourgeoise et de l'opportunisme » paraîtra. À quoi doivent s’attendre les lecteurs intéressés ?

Ce livre est la deuxième partie de notre série de quatre livres intitulée « La crise de l'idéologie bourgeoise et l'enseignement de la pensée ». Il traite les variations les plus diverses de l'opportunisme de notre époque, qui prétendent toutes tirer des conclusions des différentes crises ou de nouveaux problèmes sociaux. Comme elles se fondent toutes sur l'idéologie bourgeoise, elles échoueront tôt ou tard, tout comme les anciennes idées bourgeoises auxquelles elles sont censées offrir une alternative.

L'opportunisme est un courant du mouvement ouvrier depuis ses débuts. Depuis plus d'un siècle, ce courant est un phénomène corollaire essentiel du système impérialiste mondial. Selon Lénine l’opportunisme mérite le nom d’« opportunisme en ce sens qu'il sacrifie les intérêts fondamentaux du mouvement aux avantages ou considérations du moment, eux-mêmes basés sur une politique à courte vue et sans profondeur. »1

Il a déjà causé beaucoup de dégâts dans le mouvement ouvrier révolutionnaire et a pu temporairement freiner fortement la lutte de libération de la classe ouvrière et des peuples opprimés. En fin de compte, il est voué à l'échec, car il n’est pas en accord avec la réalité objective, ne fait qu'attiser les illusions dans le système social capitaliste, intensifie l'exploitation et l'oppression des travailleurs et ne fait que prolonger inutilement les souffrances des masses populaires.

L'opportunisme ne disparaîtra pas de lui-même, car l’impérialisme le reproduit constamment. La polémique contre l'opportunisme, développée dans ce livre, doit aider à comprendre sa nature réactionnaire et la supériorité du socialisme scientifique.

 

Nous nous trouvons en plein milieu de la quatrième vague de la pandémie Covid-19, qui, malgré une vaccination à grande échelle, apporte au monde un nombre record de personnes infectées, de personnes gravement malades et de personnes décédées à cause de la pandémie. Face à cette évolution dramatique, n'y a-t-il rien de plus important que de se pencher sur l'opportunisme ?

Même si la grande majorité de la population suit l'appel gouvernemental à se faire vacciner, à rester à distance et à se faire tester régulièrement, il y a tout de même un grand malaise face à la gestion de la crise par les gouvernements fédéral et des Länder. Je ne parle pas ici de la « protestation » réactionnaire et d’une absurdité difficilement égalable de ceux que l'on appelle les « Querdenker »2, mais du souhait légitime de la majorité de la population d'être informée en connaissance de cause, de se protéger à temps et de manière appropriée contre le virus Covid-19 et d'avoir un système de santé qui fonctionne. La quatrième vague de la pandémie Covid-19 n'est pas encore retombée qu'une cinquième vague se prépare déjà. On a l'impression que ce sont toujours les mêmes erreurs et les mêmes manquements dans la gestion de crise qui se produisent, entraînant inutilement des centaines de milliers de malades et des milliers de nouveaux morts. N'avons-nous affaire, au sein du gouvernement, qu'à un rassemblement d'imbéciles ou d'ignorants ? Quelle est la cause de cette gestion de crise qui ne cesse d'échouer ? Pourquoi le gouvernement veut-il toujours « conduire à vue », alors que tout le monde sait désormais que l'on peut et que l'on doit s'opposer énergiquement à la pandémie à temps, avant qu'elle ne se propage de manière exponentielle, et pas seulement lorsque des centaines de milliers de personnes ont été infectées et que des milliers sont décédées ?

Notre nouveau livre traite principalement les fondements idéologiques de la gestion désastreuse de la crise, notamment le néo-pragmatisme et le positivisme. Pour le néo-pragmatisme, le seul critère valable est celui de « l'utilité immédiate ». Ce n'est rien d'autre que la justification de la soumission de toute la société aux intérêts du capital. Sur cette base, aucun problème des masses populaires ne peut être résolu. Avec son frère jumeau, le positivisme, le néo-pragmatisme rejette tout fondement scientifique et ne peut donc pas faire de pronostics pertinents, qui seraient pourtant vitaux, au sens propre du terme, pour une prophylaxie globale dans la lutte contre la pandémie. La méthode positiviste des essais et des erreurs est grossièrement négligente et, dans le cas de la gestion de crise de la pandémie Covid-19, méprisante pour l'être humain.

Ces deux orientations idéologiques de l'idéologie bourgeoise sont à la base de toute gestion de crise, qui est aujourd'hui la tâche la plus importante de tout gouvernement impérialiste et capitaliste.

 

Le point fort du livre ne porte pas en premier lieu sur la gestion de crise lors de la pandémie du Covid-19.

Ce ne serait pas non plus approprié, car cela fait justement partie de la gestion de crise bourgeoise de faire passer la pandémie de Covid-19 pour le seul problème auquel l'humanité est confrontée aujourd'hui. Pas un mot n'est dit, par exemple, sur la crise économique et financière mondiale actuelle, qui a déjà commencé en 2018. Au lieu de cela, les problèmes économiques sont classés de manière trompeuse et unilatérale sous la pandémie de Covid-19. De même, presque plus personne ne parle de la lutte des classes, seulement de la confrontation avec les « Querdenker ». Si l’on entend parler les politiciens bourgeois, la population se divise aujourd'hui entre partisans et opposants à la vaccination, et non plus en premier lieu entre capitalistes et ouvriers.

Tandis que le chaos capitaliste de la crise s'accroît, nous assistons également à une désorientation idéologique très répandue parmi les masses populaires. Toute personne pensant politiquement et agissant de manière responsable doit aujourd'hui se poser la question de sa position vis-à-vis du système capitaliste mondial. En plus d'une richesse insensée, il produit des millions de misères et met en péril les bases de l’existence humaine. Hurle-t-on avec les loups et enterre-t-on définitivement le rêve d'une société libérée, simplement parce que le socialisme a dû subir une défaite temporaire en raison de la trahison révisionniste en Union soviétique ou en Chine ? Ou bien aide-t-on le progrès gigantesque des connaissances scientifiques et des acquis pratiques dans la production sociale à percer contre l'attraction du pragmatisme et de l'opportunisme et se rallie-t-on au nécessaire bouleversement révolutionnaire de la société ?

 

Peux-tu donner un aperçu du livre pour nos lecteurs ?

Le livre commence par une polémique contre le fantasme de la « fin de l'histoire » du philosophe américain Francis Fukuyama. Après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, il a exprimé le rêve des forces dominantes selon lequel le capitalisme aurait triomphé une fois pour toutes du socialisme. Le livre traite par ailleurs de l’aveu d’impuissance du néolibéralisme. Il montre la situation désastreuse de l'économie bourgeoise à l’aide de la gestion de crise par les gouvernements lors de la crise économique et financière mondiale de 2008 à 2014. Le livre mène une critique fondamentale du néo-réformisme, développé par Gerhard Schröder et Tony Blair, dont la crise en Allemagne perdure et s'est approfondie depuis la non-réélection du gouvernement Schröder/Fischer en 2005.

De même, l'analyse et la critique de nouvelles variations du néo-révisionnisme se poursuivent. En font partie les théories du secrétaire général du Parti communiste chinois Xi Jinping, la « théorie du Juche » idéaliste et réactionnaire de Kim Il Sung en Corée du Nord, tout comme le trotskisme, le marxisme de salon ou diverses théories anti-autoritaires et anarchistes dans le spectre de la soi-disant « gauche radicale ».

Avec la conquête de la numérisation, un véritable engouement pour la numérisation a vu le jour. Toutes les théories bourgeoises et petites-bourgeoises qui y sont liées créent de nouvelles illusions sur la réalité capitaliste et s'opposent à un bouleversement révolutionnaire du capitalisme. Au lieu de cela, il s'avère nécessaire d'analyser sobrement comment les forces productives modernes se développent en tant que préparation matérielle du socialisme et comment elles déploient en même temps massivement leur effet destructeur dans le système impérialiste mondial.

Le livre démontre que toutes les variations de l'opportunisme se caractérisent par le fait de s’éloigner du socialisme scientifique, de falsifier ou même de rejeter le matérialisme dialectique et historique, et de minimiser ou même de nier la lutte de classe révolutionnaire et le rôle dirigeant de la classe ouvrière dans cette lutte.

La classe ouvrière et les masses populaires doivent apprendre à voir clair dans toutes ces formes opportunistes de l'idéologie bourgeoise. Il n'y aura pas de nouvel essor dans la lutte pour le socialisme si l'on ne vient pas à bout des principales formes d'opportunisme.

 

Lors des élections au Bundestag de septembre 2021, le SPD et les Verts ont pu se refaire une santé et former un nouveau gouvernement avec le FDP. Est-ce déjà la fin de la crise du réformisme ?

La demi-vie de toutes les tentatives de faire revivre le réformisme avec de nouvelles variations est de plus en plus courte. Même la « transformation socio-écologique » annoncée en grandes lettres par le nouveau gouvernement et qui suscite pour l'instant encore certains espoirs parmi les masses, se fracassera sur la réalité de l'impérialisme. Dans l'accord de coalition, il n'y a pas d'option pour empêcher le basculement rapide vers la catastrophe écologique mondiale, ni de mesures urgentes et drastiques en conséquence. Au lieu de cela, le gouvernement de l’Ampel [feu de circulation]3 promet vaguement une soi-disant « neutralité climatique » d'ici 2045, selon laquelle les émissions de gaz à effet de serre et les mesures de compensation devraient s'équilibrer. De manière cynique, il est même question, au niveau de l'UE, de compter l'énergie nucléaire parmi les énergies renouvelables.

Comment le gouvernement entend-il lutter contre le trou d'ozone menaçant, l'extinction des espèces remettant en question la base alimentaire de l'humanité, l’arrêt de la déforestation des forêts pluviales tropicales, la contamination nucléaire croissante du monde, l'exploitation effrénée des ressources naturelles ainsi que la pollution et la dégradation dramatiques de paysages entiers par les déchets sauvages et l'asphyxie des océans, qui produisent tout de même la majeure partie de l'oxygène sur la planète – il n’en est pas question. La protection de l'environnement ne sert aux partis gouvernementaux que de stratégie électorale et de légitimation pour un programme d'investissement subventionné par l'argent des contribuables comme source de profit jaillissante pour le capital financier. C'est tout ce que le nouveau gouvernement peut offrir, car une protection conséquente de l'environnement n'est pas compatible avec le maintien du système impérialiste mondial et de son mode de production.

Le capitalisme ne peut pas être « transformé », car ses lois ne peuvent pas être supprimées à volonté. C'est ce que doit et va aussi comprendre le mouvement écologiste combatif de la jeunesse et qui, à l'aide de notre travail quotidien, se tournera vers le socialisme scientifique.

 

Dans le nouveau livre, il y a également une partie intitulée « Renaissance d'idéologies fascistes sur de nouvelles bases » et une partie sur les « théories du complot ». Comment ces courants ouvertement réactionnaires s'intègrent-ils dans le livre, qui traite principalement de l'opportunisme ?

Le néofascisme et les théories du complot fascisantes ne font évidemment pas partie de l'opportunisme. L'objet du livre est de montrer que l'on ne peut pas faire face à la montée du néofascisme par l'opportunisme. Le mouvement des «Querdenker », qui est organisé et influencé de manière déterminante par les néofascistes, ne peut pêcher parmi la masse des ésotériques, des anti-vaccins et autres couches petites-bourgeoises que parce que ces gens n'adoptent pas un point de vue antifasciste de principe. Il est bien sûr légitime de critiquer la gestion de crise du gouvernement. Mais toutes les critiques ne sont pas progressistes et ne profitent pas au mouvement ouvrier. Marcher aux côtés des fascistes contre le gouvernement est fondamentalement condamnable et doit être combattu.

Le MLPD a un point de vue particulièrement critique sur la gestion de crise du gouvernement fédéral dans la pandémie du Covid-19. Elle profite explicitement aux monopoles internationaux dominants, répercute les fardeaux de la pandémie sur les larges masses populaires et restreint leurs droits et libertés démocratiques bourgeois. Nous défendons une position « zéro Covid », car nous pensons que chaque infection par Covid, chaque mort par Covid doit être évitée. Il est en effet cynique de dire que nous autorisons les infections dans la mesure où il y a des lits dans les unités de soins intensifs, tout en sachant que cela signifie la condamnation à mort de dizaines de milliers de personnes. Nous n'avons aucune compréhension pour une politique aussi hostile à l'être humain, car nous sommes idéologiquement attachés aux intérêts de la classe ouvrière et des larges masses de la population, et non à la maximisation des profits des monopoles dominants.

Il y a des raisons idéologiques qui expliquent pourquoi les mythes de conspiration peuvent semer la confusion jusque dans le mouvement ouvrier. Selon ces mythes, Covid-19 ne serait rien de plus qu'une grippe. Une « élite financière mondiale » aurait sciemment mis en scène la pandémie du Covid-19 afin d'asservir l'humanité entière par un « redémarrage » mis en scène. Comme si nous ne vivions pas depuis longtemps dans un système mondial impérialiste, dans lequel un petit groupe du capital financier international exerce sa domination exclusive sur l'ensemble de la société.

Il n'est pas évident de comprendre pourquoi des personnes que nous avons vécues jusqu'ici comme progressistes peuvent s'approprier des constructions mentales aussi abstruses. L'opinion répandue selon laquelle « ceux d'en haut sont capables de tout ! » repose sans aucun doute sur l'expérience des masses. Mais le mode de pensée petit-bourgeois opportuniste génère la disposition à suivre de tels mythes de conspiration. À cela s'ajoute le fait que le mouvement des « Querdenker » s'adresse au mode de pensée individualiste petit-bourgeois très répandu dans la société actuelle, selon lequel la « liberté » de l'homme consiste à faire ce que l'on veut.

Le mouvement ouvrier révolutionnaire et le socialisme scientifique ont une autre conception de la liberté. Ils partent du principe que la liberté réside avant tout dans la compréhension de la nécessité. Et si la classe ouvrière ne peut gagner sa liberté de faire grève, de manifester, de se rassembler et de se maintenir, elle et ses familles, en aussi bonne santé que possible qu'en se faisant vacciner, alors elle n'a aucun problème avec une vaccination obligatoire généralisée.

Ce n'est qu'avec une position de classe prolétarienne claire que l'on peut faire la différence entre une critique justifiée du gouvernement et une démagogie réactionnaire voire fasciste.

 

Le livre paraît huit mois après le premier tome  « La crise de l’idéologie bourgeoise et de l’anticommunisme ». C’est une période relativement courte.

Des années durant, nous avons travaillé simultanément sur tous les quatre volumes. Les huit mois se réfèrent donc uniquement à l’achèvement du deuxième volume et non de toute la période de son élaboration.

Pour la diffusion, l’assimilation et la discussion, il y a un certain avantage à éditer chaque numéro séparément. Cela peut s’avérer être un inconvénient si la cohérence interne des quatre volumes se perd ainsi. C’est pourquoi il est nécessaire de réduire au maximum l’intervalle entre la publication des différents volumes. Dernièrement, le livre « La crise de l’idéologie bourgeoise et de l’anticommunisme » a été publié. Il existe un lien étroit entre l’anticommunisme et l’opportunisme. Ainsi, l’opportunisme dans le « mouvement de gauche » se nourrit aujourd’hui essentiellement du recul, de la couardise, de l’adaptation – c’est-à-dire de l’opportunisme face à l’anticommunisme.

 

Le nouveau livre s’attaque à une série de philosophes et de politiciens dont certains sont très appréciés par les partenaires alliés. Ne faudrait-il pas, dans l’intérêt du travail de l’alliance, ajourner un tel débat idéologique?

Le travail d’alliance prolétarien, que ce soit dans une unité d’action ou dans le travail au sein d’auto-organisations, non liées à un parti, devrait toujours se faire sur la base de la lutte commune, du caractère de la non-affiliation à un parti, de l’indépendance financière et de la franchise idéologique. Il ne faut pas entendre par là que les contradictions idéologiques ou politiques sont balayées sous le tapis. Au contraire, la collaboration pratique et la relation de confiance qui en résulte offrent les meilleures possibilités de résoudre les questions litigieuses par consensus. Dans ce livre, on peut lire :

« Le travail d’alliance avec de nombreux courants critiqués dans ce livre doit déployer la dialectique de l’unité dans la lutte commune et de la préservation de l’indépendance idéologique et politique ».

Nous nous penchons par exemple de manière critique sur Abdullah Öcalan, qui propage l’illusion d’un « confédéralisme démocratique » tout en dénigrant le « marxisme-léninisme comme ayant échoué ». Comme ce « confédéralisme démocratique » doit être réalisé sans changement de système, cela présuppose évidemment que le capital financier international dominant renonce de manière volontaire et pacifique à son pouvoir absolu. L’histoire a prouve depuis longtemps que ce genre de choses ne fonctionne pas dans une structure mondiale impérialiste armée jusqu’aux dents. Pourquoi devrions-nous faire mystère de notre critique à ce propos ? Notre solidarité sincère avec la lutte de libération kurde ne peut pas être interprétée et pratiquée comme une adoption non critique de positions erronées.

Ce n’est que sur la base du débat idéologique, fondé sur des principes que l’alliance stratégique de la classe ouvrière avec les petits et moyens paysans et les couches intermédiaires petites-bourgeoises intellectuelles peut être préparée. En revanche, les alliances qui renoncent à un tel débat et qui reposent sur une adaptation opportunistes à des positions erronées n’ont aucune perspective d’avenir et de succès. Cette prise de conscience est en particulier importante pour les jeunes ; c’est pourquoi nous voulons présenter le livre au public pour la première fois lors de la manifestation Lénine-Liebknecht-Luxembourg en janvier à Berlin.

 

Merci beaucoup de cette interview et nos félicitations cordiales pour ce nouveau livre !

 

La polémique contre l’opportunisme, développée dans le livre « La crise de l’idéologie bourgeoise et de l’opportunisme », doit aider à comprendre sa nature réactionnaire et la supériorité du socialisme scientifique. Il sera aussi traduit dans différentes langues.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1Lénine, „Deux mondes“, Oeuvres, t. 16, Paris/Moscou 1968, p. 326

2« Querdenker » = Mouvement « anticonformiste » sous l'influence de l’extrême droite, anti-vaccin, qui conteste radicalement la pandémie du Covid et la gestion de la crise y liée ‒ NdT

3La coalition entre Les Verts/SPD/FDP dont les couleurs symboliques sont celles d’un feu tricolore, s’appelle en Allemagne: le gouvernement de l’Ampel

 

Actions sur le document