En marge de la journée de lutte de 1er mai 2021
Chers camarades prolétaires du peuple du Maroc
Chers camarades prolétaires des peuples du monde
L'anniversaire de premier Mai et ses nostalgies et blessures revient encore cette année sous la répression de toute manifestation, sous prétexte des mesures sanitaires. La classe ouvrière et les paysans pauvre, que ce soit au niveau local, régional ou mondial, vie actuellement sous l’offensif quotidienne des politiques dite néo-libéral d’extrême droite de la bourgeoisie pour résorber sa crise de surproduction et de la baisse du taux de profit. Cette classe prolétaire qui est la nôtre, constitue l’infrastructures de l’exploitation de l'économie capitaliste et l'épine dorsale de la production de plus-value, que les gangs capitalistes leur usurpent, ainsi que leurs superstructures dirigeantes par leurs diverses institutions oppressives, et le transfert de la majorité de surplus, volontairement, au capital financier mondial. Ce dernier a réussi, à travers ce qu'on appelle les chaînes de valeur mondiales, à contrôler les économies des pays du Sud à travers ses investissements étrangers et par les contrats de sous-traitent qu'il conclut avec des sociétés capitaliste locales, soucieuses de produire ce qui leur est demandé avec des coûts très bas, en faisant des pressions sur les salaires et en ignorant le respect des conditions de travail, mais aussi en mettant en place des entités de production secrets ou en se dérobant au contrôle légal.
Ce qui approfondit cette scène tragique, c'est la collusion manifeste des partis politiques et des centrales syndicales avec le modèle d’exploitation impérialiste et donc l'acclamation des programmes des institutions impérialistes. Nous avons vu comment le gouvernement de l’Islam politique de notre pays est soumis aux conditions du Fonds monétaire international depuis 2012, sous prétexte que cette soumission est en contrepartie des lignes de crédit fournies par le Fonds (6 millions de dollars), que le Maroc n'a jamais utilisées à ce jour. Par contre, le Maroc est resté soumis au conditions imposées et faire payer les intérêts de cette line, de sorte que le résultat a été désastreux pour la classe ouvrière et pour les paysans pauvres.
Parmi ces conditions, La suppression du fonds de compensation, la destruction des systèmes de retraite, imposer les contrats limité de travaille dans la fonction publique, surtout dans le secteur de l'éducation, la libéralisation des prix, l'augmentation des factures d'eau et d'électricité, la libéralisation des prix des carburants et l'ouverture d'un champ devant des entreprises sous-traitante pour la manutention des ouvrier sous payer avec des contrats temporaires qui se terminent toujours par le licenciement des travailleurs, d’ouvrir la possibilité de piller les 15 millions d’Hectares des terres dynastiques pour sa capitalisation et de pousser des millions de paysans pauvres à des vagues de migration rural pour renforcer l'armée de réserve dans les villes, afin de mettre plus de pression sur les niveaux de salaire.
Ces politiques dites «néolibérales» ont détruit la vie décente de la classe ouvrière et des paysans pauvres et n'ont donné aucun résultat pour le pays sur le niveau de croissance de son économie capitaliste dépendante. Les corporations impérialistes transfèrent de plus en plus de la part de la plus-value vers les métropole imperialiste, et tout ce que les courtiers locaux obtiennent en échange de ce service de prostitution est que des miettes de commissions déduites de la plus-value sous forme de pots-de-vin, en échange de l'assujettissement de la classe ouvrière à l'exploitation la plus odieuse de l'histoire. Les conditions désastreuses de la classe ouvrière et des paysans pauvres au Maroc sont similaires aux conditions de la classe ouvrière dans les différents pays du Sud en Afrique, en Asie et en Amérique latine, et où les pays du Sud se sont transformés en grandes usines industrielles et d'immenses fermes agricole, qui épuisent la main-d'œuvre prolétaire et paysanne, pour de bas salaires dans la production de ce qui se revend dans les pays impérialistes du Nord.
Les pratiques du colonialisme militaire direct, d’autre fois, contre les peuples du sud au niveau économique, étaient moins flagrantes que ce qui se passe actuellement. Les puissances coloniales payaient des sommes énormes sur leurs budgets pour le gage de leurs colons et leur contrôle sur les biens des peuples colonisés. Par conséquent, l'indépendance formelle n'a été obtenue qu'en remplaçant ses forces militaires et ses colons par des intermédiaires locaux qui exercent leur dictature ouverte sur les peuples des pays du Sud dans l'ombre du silence total des peuples des pays du Nord, car ils en bénéficient davantage, des services de gouvernements locaux soumis, qui ont même pu apprivoiser les partis politiques et les centrale syndicats pour contenir la menace de toute lutte de classe violente qui peut surgir. Le recoure à l'utilisation de la religion et de l’Islam politique comme moyen d’aliéner les travailleurs, ou de recourir le cas échéant à des répression fascistes massifs.
C'est la situation générale de la classe ouvrière et des paysans pauvres dans notre pays et dans la plupart des pays du Sud. Les dirigeants de beaucoup des pays de sud ont transformés leurs dépendance en de nouveaux appendicite impérialistes, que ce soit pour exploiter leurs peuples ou pour persécuter et exploiter les peuples voisins , comme c'est le cas en Afrique du Sud, en Inde, en Chine et au Brésil. Le silence et la dispersion de la classe ouvrière ont fortement encouragé l'impérialisme et les mafias locales à adopter les politiques dites « néolibérales » ou à recourir à des mesures brutales, oppressives et fascistes pour faire taire la moindre protestation ou critique des déviations que ces politiques conduisent.
Karl Marx a écrit dans une motion célèbre sur les syndicats destiné au premier congrès ouvrier international qui se réunissait à Genève en 1866 sous le titre: Société ouvrières (trades-unions), leur passé, leur présent, leur avenir, que «part leur œuvre immédiate (des syndicat) de réaction contre les manœuvres tracassières du capital, elles doivent maintenant agir consciemment comme foyers organisateurs de la classe ouvrière dans le grand but de son émancipation radicale. Elles doivent, aider tout mouvement social et politique tendant dans cette direction. En se considérant et agissant comme les champions et les représentants de toute la clause ouvrière, elles réussiront à englober dans leur sein les non-society men (hommes ne faisant pas partie des sociétés), en s’occupant des industries les plus misérablement rétribuées, comme l’industrie agricole où des circonstances exceptionnellement défavorables ont empêché toute résistance organisée, elles feront naître la conviction dans les grandes masses ouvrières qu’au lieu d’être circonscrites dans des limites étroites et égoïstes, leur but tend à l’émancipation des millions de prolétaires foulés aux pieds."
Les syndicats ont été créés donc par les travailleurs et contre la volonté de la bourgeoisie et de leurs gouvernements, et où la lutte de classe et les affrontements ont été constants tout au long du XIXe siècle en raison de la brutalité de l'exploitation capitaliste, ce qui confirme l'indépendance des syndicats ouvrière durant cette période, et que les groupes démocratiques généraux de travailleurs étaient ceux qui déléguaient leurs représentants et que les décisions étaient prises de manière démocratique par les travailleurs eux même. Cependant, à partir des deux premières décennies du XXe siècle, la bourgeoisie a réussi à domestiquer les syndicats et à les contrôler en imposant au leurs sommet des bureaucrates syndicales, en tant qu’aristocrates syndicales qui reçoivent d'énormes tributs de l'État en échange de leurs services et collusion contre les travailleurs. La même chose s'est produite avec les partis politiques, où les différences traditionnel entre la droite et la gauche se sont estompées et sont devenues inutiles tant que les deux tendances défendent les mêmes politiques de manière trompeuse. Les partis de l’Islam politique chez nous sont en réalité des commis fascistes de la droite qui imposent l'agenda impérialiste par la tromperie religieuse.
La libération de la classe ouvrière et des paysans pauvres aujourd'hui de la tyrannie du capitalisme impérialiste nécessite son émancipation effective des bureaucrates syndicaux et politiques, la construction de ses propres outils pour défendre ses intérêts et la lutte contre les politiques qui l'asservissent par diverses méthodes, et en vue d’une véritable révolution socialiste, d'émanciper des millions de personnes et d'établir un mode de production communiste collectif sans domination.
Enfin, le 1er mai 2021 porte en lui une nouvelle lueur d'espoir, car il a réuni deux événements très importants, le premier étant l'éternel anniversaire du 150e anniversaire du soulèvement ouvrier de la Commune de Paris, pour lequel nous sommes respectueux, appréciant et gracieux pour ce qu'ils ont présenté au mouvement ouvrier international, à travers leur soulèvement courageuse, pour l'affirmation que La classe ouvrière est toujours capable d'écraser son ennemi de classe, à travers une révolution socialiste victorieuse. Le deuxième événement est l'annonce en cette occasion d’une création de l'Alliance internationale uni contre le fascisme et l'impérialisme, entre les partis, organisations, syndicats et association civiles des pays des cinq continents membres dans les deux organisations ICOR et ILPS. Cet acte formidable nous fait espérer la formation d'un contrepoids prolétarien, face au fascisme et à l'impérialisme mondiale au niveau local et international.
O prolétaire du monde unissez vous
O prolétaire et peuple opprimé unissez vous
Vive les luttes du mouvement international de la classe ouvrière
Mouvement Marxiste-Léniniste, Ligne Prolétaire (MMLPL)