LES FUNERAILLES DU CAPITALISME SE FERONT SEULEMENT PAR LA REVOLUTION
Traductions existantes
Le capitalisme est dans une crise existentielle et cette crise s'approfondit de plus en plus avec l'épidémie du coronavirus. La bourgeoisie fait ses propres plans pour sortir de cette crise. Les couches intellectuelles petites bourgeoises appellent à la reprise du capitalisme. Et nous, en tant que marxistes-léninistes, nous avons préparé ce manifeste, connaissant le devoir et la responsabilité d'appeler la classe ouvrière mondiale et ses opprimé-e-s.
LES FUNERAILLES DU CAPITALISME SE FERONT SEULEMENT PAR LA REVOLUTION
Le capitalisme s’était enfoncé déjà dans une grande crise bien avant la pandémie. Alors que d'une part des milliards de personnes vivaient dans la pauvreté, le chômage ou encore la mort, d'autre part une poignée de parasites vivait d'une énorme richesse accumulée par l'ordre du profit qui s'efforçait de s'agrandir et ainsi en produisant plus d'inégalités. La pandémie a de plus en plus accentuée toutes les contradictions du système. Tout d'abord, ce sont les virus mortels qui ont été transférés de par la déforestation de la vie sauvage vers la vie en société. Malgré tous les avertissements, la lutte contre l'épidémie a commencé des mois après. Lorsque l'épidémie a commencé, les pauvres ont été privés des services de santé préventifs et curatifs nécessaires. Plus encore, la population âgée qui ne peut participer à la production et à la consommation a été laissée mourir . Des confinements ont été déclarés dans de nombreux endroits pour maintenir la distance physique, mais les usines, les chantiers de construction, les mines et les ateliers où des milliers de personnes travaillent côte à côte ont été maintenus ouverts plus que possible et ainsi des centaines de millions ont été massivement exposés à la mort. Et dans les endroits où ils n'étaient pas possible de continuer la production, des millions de personnes ont été licenciées. Les femmes ont été délaissées durant le confinement à la violence masculine et à l'exploitation sexiste. Les États ont alloué la quasi-totalité de leur paquet, c'est-à-dire des trillions de dollars pour sauver les entreprises. Le soutien financier et les aides accordées aux travailleur-euse-s et aux ouvrier-e-s étaient insuffisants.
La période de la pandémie nous a montré une fois de plus que le système capitaliste monopoliste et les États bourgeois ont complètement perdu leur capacité à résoudre leurs propres problèmes. Alors qu'il est devenu visible pour tous que la bourgeoisie est un fardeau que l'humanité se doit de se débarrasser, il a été révélé fermement que la valeur n'est pas créée ou ne se multiplie pas par les machines, les entrepreneurs ou les banques mais seulement et seulement par la classe ouvrière. L'histoire appelle maintenant d'une voix beaucoup plus forte à agir comme un avant-gardde de la nouvelle société et le fossoyeur du capitalisme, unissant tous les travailleur-euse-s et les opprimé-e-s.
La collaboration de classe sauvera le profit et non l'humanité
Aujourd'hui, les monopoles, la bourgeoisie mondiale et les États bourgeois ont peur de la révolution. Il semble que les classes moyennes des pays impérialistes, et en particulier les couches intellectuelles petites-bourgeoises, soient également pressées de maintenir le système. Un aspect fondamental du prolétariat mondial et de la préparation révolutionnaire des opprimé-e-s est de neutraliser cette idéologie libérale de gauche ainsi que cette politique de collaboration..
Le rêve auquel se penche l'idéologie de la collaboration de classe repose sur certaines concessions faites par le capital monopoliste à son propre prolétariat en Europe après la deuxième guerre impérialiste du partage. ce qui a rendu possible ces concessions, ce n'est pas "l'humanisme" du capitalisme, mais bien la panique d'empêcher l'impact révolutionnaire de l'existence de l'URSS et du camp socialiste dans son ensemble sur le prolétariat des pays impérialistes. Aujourd'hui, la classe capitaliste est dissociée de tous ces "contraintes ". Le capitalisme, sous les crises auxquelles il est destiné et sous les pressions des marchés qui s'épuisent, a atteint l’apogée de son agression pour un profit maximal, et maintenant il peut croître non pas en allant de l'avant, mais en "explosant vers l'intérieur". D'un point de vue historique, les taux de profit en baisse obligent le capitalisme monopoliste à déverser sur des marchés des capitaux imaginaires basés sur des usurpations futures plutôt que sur la reproduction; mais aussi à commercialiser leurs biens publics et les services publics, à tailler les droits sociaux, politiques et syndicaux, à procéder à des occupations, à exploiter le prolétariat dans les pays à main-d'œuvre bon marché de la manière la plus brutale et à piller la nature sans limite.
De ce point de vue, tant que la propriété des moyens de production et du pouvoir politique appartiennet à la bourgeoisie, la lutte pour un "lieu de travail démocratique" n'est pas un objectif en soi, et il ne peut avoir de sens seulement s'il se base sur une lutte visant le pouvoir. Les "conseils d'ouvrier-e-s" ne peuvent avoir de sens que de cette manière, avec le contrôle de la classe ouvrière sur la production et ensuite, ils peuvent servir comme un moyen de transition pour saisir le pouvoir politique.. Puis que le capitalisme est un mode de production qui forme une hégémonie sur toutes les rapports de production pour ensuite les détruire en les dissolvant intérieurement et où la force de travail ne peut pas seulement être retirée de certains secteurs mais bien seulement si elle disprait en tant que marchandise - ce qui signifierait la disparition du mode de production capitaliste. Le profit maximal des monopoles les empêche de réaliser les investissements coûteux nécessaires aux énergies renouvelables. C'est pour cette raison que la crise climatique ne peut être vraiment évitée que par le renversement du pouvoir de la classe capitaliste. Le capitalisme ne dépend pas seulement du travail rémunéré, il dépend également du travail domestique et c'est exactement pour cette raison qu'il reproduit sans cesse la domination masculine. La révolution des femmes ne peut être la garantie d'une véritable égalité et liberté que lorsqu'elle confronte l'effondrement du capitalisme.
Nous devons bien savoir que nous ne pouvons pas compter sur les États bourgeois pour limiter les monopoles. Comme la faillite des monopoles qui englobent toutes les forces productives et la richesse de la société fera des millions de personnes affamées et sans emploi, même l'État bourgeois le plus social-démocrate devra sauver le capital avant la crise. Sinon contre toute autre contrainte tels que l'impôt sur les fortunes, la décision de nationalisation, etc..., les patrons e quitteront le pays avec toutes leurs propriétés ou bien ils passeront à l'attaque directement. Nous n'oublions pas que c'est avec le discours du "capitalisme régulé" qu'en Europe, les sociaux-démocrates sont arrivés au pouvoir et qu'ils ont sauvés la classe capitaliste dans la crise de 2008 en se chargeant de faire payer la facture de ces plans de sauvetages aux travailleur-euse-s et ouvrier-e-s à travers des politiques d'austérité. Aujourd'hui, c'est exactement la même chose qui est en train de se dérouler.
La révolution socialiste est le seul moyen réaliste d'émancipation de l'humanité
Puisque c'est la science et l'histoire qui nous disent que c'est la classe qui détient les usines, les terres et les banques qui décidera de tout et que ces décisions seront nécessairement contre nous et que cette classe ne peut pas être maitrisée par les lois et les élections. Donc, il n'y a qu'un seul choix pour une vie décente: la révolution socialiste, à travers laquelle le pouvoir de la bourgeoisie sera renversé par la force et les moyens de production seront transformés en propriété sociale. Dans le socialisme, la production et la distribution ne sont pas des motifs de profit, mais la décision sur quoi faire, comment et quand produire pour la société, sera prise par la société elle-même. Là où il n'y a pas de profit, il n'y aura pas de crise, la force de travail cessera d'être une marchandise, le plein emploi sera fourni, non pas pour les bourses que nous produisons, mais pour le bénéfice de la société. En tant que femmes, nos revendications d'égalité et de liberté auront donc une base matérielle. La révolution peut sembler un rêve pour beaucoup d'entre nous. Cependant, il n'y a qu'un seul rêve, celui d'attendre du capitalisme de prendre des mesures qui seront en faveur de la nature et des gens. Même le socialisme, fondé dans les conditions les plus défavorables, est dix fois cent fois plus humain que le capitalisme le plus prospère et le plus démocratique. Sans aucun doute, la révolution est un acte historique extrêmement violent dans lequel une classe renverse, dépossède et écrase une autre. Cependant, la faim, la pauvreté, la discrimination, la dette, le sexisme, les inégalités, le racisme, l'épidémie, le pillage, l'oppression et les guerres que nous sommes entrain de subir ne contiennent pas moins de violence que l'action révolutionnaire.
La révolution ne sera pas pour la classe ouvrière un prix à payer mais bien un prix à faire payer. Ne laissons personne nous tromper. Ceux qui disent vouloir un ordre social différent et qui ne peuvent même pas dire "socialisme" protègent objectivement les intérêts des monopoles, et non l'intérêt de la classe ouvrière et des opprimé-e-s en se basant sur la collaboration des classes et non sur la contradiction irréconciliable des classes, en couvrant que la question n'est pas l’éfficacité des politiques économiques et mais la saisie du pouvoir politique, en appelant la classe ouvrière à ne pas se révolter, mais à prendre des mesures par les patrons et les États.
Le capitalisme se détruit. Ce qu'il faut faire, ce n'est pas d'essayer de le réparer, mais bien de le dépasser . Le prolétariat mondial se doit de se lever en sachant que la révolution socialiste est la seule option réelle, rationnelle et possible pour l'humanité, et devrait commencer à s'organiser au sein des partis qui revendiquent la révolution et devrait se préparer au combat final dans lequel le capitalisme sera envoyé au tombeau en menant tous les opprimé-e-s.
Travailleur-euse-s et opprimé-e-s de tous les pays, unissez-vous!