LA REVOLUTION D’OCTOBRE: VICTOIRE ET VERITE SCIENTIFIQUE DU MARXISME-LENINISME
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C’est avec un grand enthousiasme et une grande confiance que nous nous joignons à tous les communistes du monde et à l’ensemble du prolétariat révolutionnaire international, pour célébrer le centième anniversaire de la grande Révolution socialiste d’octobre 1917. Nous sommes convaincus que la grande Révolution d’octobre 1917, qui reste un événement majeur du XX siècle malgré tous les efforts entrepris par la réaction mondiale pour la déformer et pour l’enterrer, continuera d’être une source d’inspiration irremplaçable pour les millions de communistes de révolutionnaires et de prolétaires qui partout dans le monde, luttent pour un monde meilleur.
Il y a cent ans, en effet, le 25 octobre 1917 (le 7 novembre selon le calendrier actuel), la classe ouvrière de Russie, sous la direction du Parti communiste (b), déclencha l’insurrection armée qui mit à terre le gouvernement bourgeois et réactionnaire de Kerenski et installa à sa place le gouvernement des soviets. Les premières années furent pour la Révolution des années de confrontations militaires acharnées avec les forces contre révolutionnaires des armées blanches épaulées par l’intervention des armées et de la marine des puissances impérialistes (Allemagne, France, Grande-Bretagne Etats-Unis, Japon..), qui entendaient ainsi l’étouffer dans l’œuf. Mais elle a fini par vaincre ses ennemies grâces son Armée rouge, l’armée de la dictature du prolétariat, la matérialisation concrète de l’alliance de la classe ouvrière, de la paysannerie pauvre et des masses exploitées. Ainsi s’instaurait pour la première fois dans l’histoire à travers le gouvernement des soviets, un état de type nouveau celui de la dictature du prolétariat, fondée sur l’alliance de la classe ouvrières, de la paysannerie pauvre et des masses laborieuses. Cette victoire ouvrait la voie à l’instauration du socialisme, prélude à la société sans classes, la société communiste.
Marx et Engels en élaborant la théorie du communisme scientifique, avaient débarrassé le socialisme des rêveries et errements des socialistes utopistes: en analysant l’évolution des sociétés sur la base du matérialisme historique, ils avaient montré scientifiquement l’inéluctabilité de la révolution socialiste et du communisme; ils avaient su faire la démonstration qu’il revenait à la classe ouvrière, produit du capitalisme et «qui n’a à perdre que ses chaînes et un monde à gagner», la mission historique de détruire par la révolution violente le régime capitaliste, de construire la société socialiste pour aboutir à la société sans classes, la société communiste. Mais cette démonstration scientifique n’était encore que de la théorie.
En 1871, avec la Commune de Paris, la classe ouvrière parisienne avait bien tenté d’établir son propre pouvoir; mais cette tentative avait duré à peine plus de deux mois, la Commune de Paris ayant été écrasée dans le sang par la bourgeoisie réactionnaire.
Les mérites de Lénine et du léninisme
Avec la Révolution d’Octobre, l’idéal rêvé par la classe ouvrière, et brièvement entrevu pendant la Commune de Paris, se voyait réalisé de manière concrète. Le système socialiste comme nouveau système social devenait une possibilité tangible. Incontestablement, la Révolution d’octobre 1917 confirmait la justesse des analyses et des enseignements du marxisme. Elle apportait de manière éclatante la preuve vivante de la capacité de la classe ouvrière, la classe révolutionnaire jusqu’au bout, la classe d’avenir, à renverser l’ordre capitaliste, à édifier son propre Etat, l’Etat de la dictature du prolétariat et des masses exploitée, à défendre son pouvoir, à instaurer une société nouvelle, la société socialise, première étape de la société sans classes, la société communiste.
La Révolution d’Octobre a aussi démontré de façon concrète que cette victoire n’est possible que si la classe ouvrière est dirigée par un parti de type nouveau, par son parti d’avant-garde à l’instar du parti bolchevik, un parti qui réponde aux exigences de l’époque nouvelle.
Cette époque nouvelle c’est celle de l’impérialisme et de la révolution prolétarienne, dont Lénine a su mettre en lumière les principales caractéristiques: c’est l’époque où capitalisme ayant atteint son stade suprême, est devenu un système agonisant, c’est-à-dire l’époque où les contradictions du système capitaliste telles que Marx et Engels les ont entrevues à leur époque, se sont exacerbées, rendant nécessaire et inéluctable la révolution prolétarienne mondiale et l’émergence d’un nouveau système, le système socialiste; l’époque où le capitalisme s’est érigé en un système de domination mondiale, et où la lutte de libération des peuples asservis, coloniaux et dépendants, rejoint par conséquent la lutte du prolétariat pour le socialisme dans le combat commun contre la domination mondiale du capital; l’époque où la révolution peut éclater à n’importe quel maillon faible de la chaîne de domination mondiale du capital, où la construction du socialisme peut commencer seulement dans un pays ou dans un groupe de pays. Bref, l’époque des affrontements ouverts de classes, l’époque où la révolution prolétarienne est devenue une activité pratique face à une bourgeoisie devenue réactionnaire sur toute la ligne, et où la violence révolutionnaire est à l’ordre du jour.
Le mérite de Lénine et du léninisme c’est d’avoir saisi et analysé les caractéristiques fondamentales de cette l’époque de l’impérialisme, et démontré la nécessité de la révolution prolétarienne et de la dictature du prolétariat; c’est d’avoir en conséquence forgé le parti capable de diriger la classe ouvrière et le processus révolutionnaire dans ces conditions: un parti solidement armé sur les plans idéologique, théorique, politique, organisationnel, et pourvu des capacités stratégiques et tactiques requises pour garder le cap dans toutes les situations, dans tous les tournants dans les avancées et dans les reculs, dans l’offensive comme dans la défensive, capable de marier le travail légal et le travail illégal.
C’est d’avoir accompli cette tâche à travers de rudes batailles idéologiques, théoriques, politiques organisationnelles, menées et gagnées contre les divers courants opportunistes et liquidateurs qui constituaient autant d’entraves à la lutte; le marxisme légal, les populistes, les économistes, les mencheviks, les otzovistes, les kauskystes et autres trotskystes. La Révolution d’octobre, c’est la démonstration concrète de la vérité scientifique du marxisme-léninisme en tant que science de la révolution prolétarienne et de la dictature du prolétariat, fondée sur l’alliance de la classe ouvrière, de la paysannerie pauvre et des masses exploitées. Cette vérité s’est vérifiée par la victoire de l’Armée rouge, bras armé de la dictature du prolétariat, matérialisation concrète de cette alliance, sur les forces impérialistes (allemandes, américaines, françaises japonaises…) et contre révolutionnaires qui s’étaient coalisées pour abattre et liquider le nouveau pouvoir.
La Révolution d’octobre c’est aussi la victoire du marxisme-léninisme en tant que théorie et pratique de l’internationalisme prolétarien réel et conséquent: en 1912, devant les menaces de guerre impérialiste, les partis sociaux démocrates, membres de la IIème Internationale réunis à Bâle (Suisse), avaient pris l’engagement de refuser de voter les crédits militaires et de s’opposer à la guerre par tous les moyens y compris par la grève générale. Bref, ils s’étaient promis de «faire la guerre à la guerre». Mais en 1914, à la déclaration de la guerre, la plupart de ces partis (qui se réclamaient encore du marxisme !), gangrénés par l’opportunisme, trahissant leur engagement s’étaient ralliés à leur bourgeoisie au nom de «l’union sacré» en votant les crédits militaires. Mais le parti bolchevik quant à lui est resté fidèle à son engagement internationaliste; il a fidèlement appliqué le mot d’ordre de transformer la guerre impérialiste en révolution et s’y est fermement tenu malgré l’ambiance belliciste entretenue par l’autocratie et par la bourgeoisie réactionnaire.
La victoire de la Révolution montre bien que le mot d’ordre bolchevik sur la paix, la terre et le pain n’était pas seulement juste parce que conforme à cet engagement internationaliste, mais aussi parce qu’il répondait effectivement aux intérêts et aux aspirations des masses laborieuses notamment paysannes, qu’il a contribué à cimenter l’alliance de la classe ouvrière, de la paysannerie pauvre, et des masses exploitées, et a fait de cette alliance un socle capable de résister aux offensives de la contre-révolution et de la réaction. Elle confirmait ainsi les liens indissolubles entre la révolution bolchevique et la révolution prolétarienne mondiale.
D’ailleurs, Lénine n’a jamais cessé de placer la Révolution d’octobre dans la perspective de la révolution prolétarienne mondiale. C’est bien pour cela et pour marquer la rupture définitive avec l’opportunisme et avec la IIème Internationale que fut mise en place dès 1919 à Moscou la III Internationale dont l’accès était soumis à l’acceptation de 21 conditions, confirmant la rupture avec l’opportunisme et l’adhésion à la ligne de la révolution prolétarienne mondiale; c’est aussi dans la perspective d’un soutien effectif aux mouvements de libération des peuples coloniaux et dépendants, que s’est tenu à Bakou en septembre 1920, le premier congrès des peuples d’Orient.
Il est vrai que le feu de la révolution n’a pas réussi à embraser l’Europe comme l’espérait Lénine et les bolcheviks. Les mouvements révolutionnaires insurrectionnels suscités en écho à la Révolution d’Octobre (notamment en Allemagne, en Hongrie, en Italie) n’ont pas, en effet, réussi à tenir face à la répression féroce menée par la réaction; mais la victoire de la révolution n’a pas manqué d’ouvrir des brèches au sein de la social-démocratie opportuniste, entraînant parfois des scissions l’émergence de partis se réclamant désormais de la ligne de la IIIème Internationale. C’est le cas de la France avec le Congrès de Tours et la naissance du Parti communiste «Section française de l’Internationale communiste».
Dans les colonies et pays dépendants soumis au joug de l’impérialisme, la Révolution a soulevé un immense espoir et a contribué à l’essor des mouvements d’émancipation notamment en Chine, en Indochine, en Afrique du Nord -Horizon rouge- vers lequel se tournaient le regard des prolétaires et es masses opprimées du monde.
Comme le dit Staline: «en ébranlant l’impérialisme, la Révolution d’Octobre a créé en même temps, la première dictature prolétarienne une base puissante et ouverte du mouvement révolutionnaire mondial, base qu’il n’avait jamais eue auparavant et sur laquelle il peut maintenant s’appuyer. Elle a créé un centre puissant et ouvert du mouvement révolutionnaire mondial centre qu’il n’avait jamais eu auparavant et autour duquel il peut maintenant se grouper en organisant le front révolutionnaire unique des prolétaires et des peuples opprimés de tous les pays contre l’impérialisme».
«La Révolution d’octobre a ainsi fait de la Russie, de l’Union Soviétique le bastion de la lutte pour la libération nationale et pour le socialisme, et non seulement par le soutien internationaliste qu’elle apportait aux luttes du prolétariat international et des peuples du monde, mais aussi par l’exemple qu’elle représentait à travers ses succès foudroyants tant dans l’édification d’une puissante économie que dans la promotion du progrès social»
Ainsi selon les spécialistes capitalistes eux-mêmes la production industrielle s’élevait en 1939 à 10 fois celle de 1914, à 5 fois celle de 1928 et ce, rappelons-le, après quatre années de destructions immenses entraînées par la guerre civile et les interventions étrangères, et malgré l’encerclement impérialiste, sans avoir à exploiter à piller d’autres peuples et sans exploiter la classe ouvrière, puisque dans le même temps on enregistrait des avancées sociales aussi incontestables, notamment dans l’éducation et la santé entièrement gratuites, dans la promotion de l’égalité femme-homme…Justement parce que la classe ouvrière à travers les diverses organisations de la dictature du prolétariat tenait entre ses propres mains la gestion de l’économie et de la société. Incontestablement, l’Union soviétique par son existence même et par ses victoires dans l’édification de la société socialiste apportait la preuve de la supériorité du socialisme.
Plus que jamais la Révolution d’Octobre était devenue la source d’inspiration pour le prolétariat international et pour les peuples opprimés du monde. Le rôle majeur et décisif de l’Union soviétique dans l’écrasement de la barbarie fasciste avait encore accru la sympathie à son égard: des pays d’Europe de l’Est libérés de l’occupation nazie, s’étaient engagé dans la voie socialiste; les peuples des pays coloniaux et dépendants donnaient un nouvel élan à leurs luttes émancipatrices, notamment en Asie (Chine Indochine) en Afrique du Nord (manifestation de Sétif en Algérie, et en Afrique subsaharienne). Un pan important de la planète constituait désormais le camp socialiste et échappait ainsi à la domination impérialiste.
Du révisionnisme à l’effondrement du camp socialiste.
Mais aujourd’hui cent après la Révolution d’Octobre, le mouvement révolutionnaire connaît un recul certain. En effet le camp socialiste s’est effondré, le capitalisme a été restauré en Russie consacré par la contre révolution comme dans les démocraties populaires d’Europe; la Chine, ouvertement impérialiste participe effrontément au pillage des peuples.
La raison principale de cette situation, c’est le développement du révisionnisme qui a fini par s’emparer du parti et de l’Etat après la mort de Staline; ce cours nouveau, révisionniste officiellement inauguré par le 20ème Congrès du PCUS, s’est traduit par l’abandon, sous prétexte de retour à Lénine, des principes cardinaux du marxisme-léninisme, et de tous les enseignements de la Révolution d’Octobre. Ainsi au principe de la dictature du prolétariat, on a substitué la notion de l’Etat du peuple tout entier et du passage au socialisme sans révolution prolétarienne; au principe du parti de la classe ouvrière on a substitué la notion du parti du peuple tout entier; le principe de la contradiction fondamentale antagonique, et donc de la lutte implacable entre socialisme et capitalisme a été remplacé par la notion de compétition pacifique, de coexistence pacifique et du passage pacifique au socialisme.
Dans les pays coloniaux, néocoloniaux et dépendants, le principe de la révolution démocratique sous la direction de la classe ouvrière, comme étape vers le socialisme, a fait place à la notion d’Etat de démocratie nationale qui, au nom d’un prétendu «développement non capitaliste», invite la classe ouvrière à se mettre à la remorque de la bourgeoisie. Ajoutons la théorie non moins funeste venant de Chine, selon laquelle les peuples des «deuxième et troisième mondes» doivent s’unir à leur bourgeoisie contre «le premier monde».
Ainsi la restauration du capitalisme dans les pays socialistes n’a pas seulement privé le prolétariat international d’un bastion et d’un point d’appui; elle s’est accompagnée de développements, de théories et de doctrines qui n’ont abouti qu’à semer la confusion, à désarmer le prolétariat international et les peuples opprimés du monde face à la bourgeoisie.
Des développements, des théories qui ont entraîné des partis se réclamant du communisme dans des politiques de collaboration de classe, laissant de ce fait sans défense le prolétariat et les peuples qui vont subir d’horribles massacres, notamment en Indonésie, au Soudan, au Chili. Dans le même sens dans de nombreux pays coloniaux, néocoloniaux, ou dépendants comme le nôtre, ces théories ont même abouti à nier la nécessité de la direction de la révolution démocratique par le prolétariat, et à laisser le prolétariat et les masses populaires déboussolés, sans la direction du Parti communiste dont la création se trouvait indéfiniment reportée, celle-ci n’étant plus considérée comme une tâche urgente. Ceux qui alors osaient encore se réclamer du marxisme, pouvaient ainsi justifier leur intégration dans des gouvernements bourgeois et leur participation aux régimes néocoloniaux et dépendants.
C’est le cas de notre pays où dans les années 1960, quand les éléments se réclamant du marxisme-léninisme en fait des révisionnistes khroutchéviens, se sont fondu dans le parti nationaliste petit bourgeois la JUVENTO, avant de se rallier du moins pour certain d’entre eux au parti national-réformiste le PUT; d’autre sous l’influence du révisionnisme chinois se sont contentés de gérer le mouvement étudiant. C’est donc ce recul momentané subi par le socialisme qui, en leur laissant le champ libre, a permis à la bourgeoisie impérialistes, plus arrogante que jamais, aux opportunistes et aux révisionnistes de tout poil, de mener une propagande effrénée pour présenter à coups de contre vérités, le socialisme comme une monstrueuse barbarie, ou au mieux comme un rêve impossible, et pour tenter de faire passer la Révolution d’Octobre, pour un simple accident de l’histoire, comme une simple parenthèse dans un monde voué éternellement au règne du capitalisme.
Mais nous sommes convaincus qu’il ne peut pas en être ainsi.
Car nous savons que la réalité matérielle est un perpétuel changement, que tout ce qui existe se développe et meurt, qu’il s’agisse de la nature ou de la société, indépendamment de la volonté des hommes qui peuvent tout au plus accélérer ou ralentir un processus, mais qui ne peuvent pas empêcher son déroulement. C’est ce que nous enseigne le matérialisme dialectique. Ainsi, la bourgeoisie et le capitalisme, n’ont pas existé de tout temps. Ils sont apparus et se sont développés au sein de la société féodale, qu’ils ont fini par détruire et remplacer renverser. Ils sont donc appelés à disparaître eux aussi; qu’ils soient donc appelés à disparaître, c’est pour nous une certitude.
En France par exemple il s’est écoulé plusieurs siècles entre l’apparition de la bourgeoisie et la révolution bourgeoise, et plusieurs décennies entre la révolution bourgeoise et la victoire définitive de la bourgeoisie. Les voies de la révolution ne sont pas forcément linéaires.
Qu’on l’appelle mondialisation, globalisation ou autre , l’époque actuelle reste toujours celle de la concentration du capital, des monopoles du capitalisme financier, de la domination du monde par un petit nombre de puissance, bref c’est toujours l’époque de l’impérialisme et les contradictions de l’impérialisme, telles que Lénine les a perçues et analysées, sont non seulement toujours présentes mais ne font que s’exacerber et que le socialisme apparaît plus que jamais comme la solution nécessaire et inévitable.
En effet, jamais la production n’a été autant socialisée, et jamais le capital n’a été détenu en si peu de mains. La crise du capitalisme est devenue une réalité permanente.
Dans les pays impérialistes, la classe ouvrière et les masses laborieuses connaissent une misère grandissante par suite du chômage endémique et de la remise en question des droits sociaux acquis dans la lutte. Face à leur légitime mécontentement, la bourgeoisie recours à la militarisation accrue de la société à la remise en cause des libertés, à des mesures de fascisation sous la poussée de groupes fascistes de plus en plus légitimés qui ne cessent de s’affirmer sur la scène politique. Plus que jamais l’affirmation de Lénine selon laquelle l’impérialisme c’est la réaction sur toute la ligne reste d’actualité.
Dans les pays néocoloniaux et dépendants comme le nôtre l’emprise du capital monopoliste a abouti à une dépendance accrue de l’Etat néocolonial, et même à une forme de recolonisation. Ce qui a pour conséquence plus de misère pour le peuple et notamment pour la jeunesse qui parfois ne voit d’autre issue que dans le recours à l’émigration; mais aussi plus de sentiment de révolte qui peut parfois aboutir au terrorisme mais aussi renforcer la volonté d’indépendance.
Les rivalités inter-impérialistes se sont aggravées notamment avec l’affirmation de nouveaux pays impérialistes. Elles ont multiplié les conflits, aggravé la course aux armements et mis le monde en état de guerre quasi permanent.
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Seul le socialisme peut instaurer la paix entre les peuples
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Ajoutons à tout cela les désastres écologiques conséquence de l’exploitation capitaliste des ressources de la terre.
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Seul le socialisme peut sauver l’humanité.
L’exacerbation de ces contradictions rend la révolution socialiste inéluctable. La chaîne de domination de l’impérialisme finira par se rompre quelque part. D’ailleurs les événements qui se sont déroulés ces derniers temps dans divers pays montrent bien que les peuples ne sont pas disposés à supporter la situation qui leur est faite, que ce soit notamment en Tunisie, en Egypte et au Burkina Faso.
La grande leçon que nous pouvons retenir de tous ces événements c’est la nécessité de la révolution prolétarienne, et c’est aussi la confirmation de la nécessité du Parti Communiste qui seul peut conduire la classe ouvrière pour rendre cette révolution possible. C’est ce parti qui en s’inspirant de l’exemple du Parti Bolchevik, et de la Révolution d’octobre, et avec toute l’expérience acquise depuis lors peut conduire à la victoire. Il nous appartient donc de renforcer nos partis, en nous inspirant de l’exemple du parti Bolchevik et de la Révolution d’octobre mais aussi des expériences accumulées depuis lors d’échanger nos expériences en nous apportant un soutien mutuel internationaliste.
GLOIRE A LA GRANDE REVOLUTION D’OCTOBRE 1917
GLOIRE AU PARTI BOLCHEVIK DE LENINE ET DE STALINE
VIVE L’INTERNATIONALISME PROLETARIEN !
Lomé, le 7 novembre 2017
Le Parti Communiste du Togo
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VIVE L’INTERNATIONALISME PROLETARIEN !
LA REVOLUTION D’OCTOBRE:
VICTOIRE ET VERITE SCIENTIFIQUE
DU MARXISME-LENINISME