LA LUTTE DES CLASSES EN CÔTE D’IVOIRE ET DANS LE MONDE POUR LE SOCIALISME ET LE COMMUNISME EN CÔTE D’IVOIRE
Comment atteindre la réalisation de la vraie démocratie dans notre patrie, la Côte d’Ivoire? Prendre en charge, au tour du programme du PCPCI, les revendications des classes et des couches sociales avec lesquelles il lutte pour réaliser la large union du peuple pour construire le camp de la Révolution; Prendre en charge les revendications de la jeunesse ouvrière, paysanne, estudiantine, laissée pour compte dans les usines, les entreprises, les plantations agro-industries, dans les écoles, les lycées les universités, les quartiers, les districts, les communes, les régions et les départements des villages; lutter pour la sauvegarde des droits démocratiques des soldats: les fils et filles du peuple enrôlés dans l’armée non pour défendre la patrie, mais pour être utiliser contre leur peuple, leurs parents au profit de la grande bourgeoisie. Ils ont des droits qu’il faut défendre tels le droit à un salaire décent, l’arrêt des corvées, des humiliations et des brimades; pour les travailleurs, lutter pour la liberté syndicale, la liberté de grève pour tous; lutter pour l’augmentation des salaires en relation étroite avec le coût de la vie, le paiement intégral des salaires, de toutes indemnités est heures supplémentaires.
Lutter pour l’arrêt des licenciements des ouvriers et ouvrières, de leurs compressions qui ne sont rien d’autres que des licenciements abusifs; stabilité et garantie de l’emploi pour les occasionnels, les journaliers et les travailleurs à statut précaire.
Lutter pour une assistance médicale gratuite: création d’une véritable sécurité sociale.
Lutter pour la suppression des règlements restrictifs; assurance chômage aux frais de l’État et des patrons pour les chômeurs. Couverture totale des risques encourus par les travailleurs: maladie, accident, institution d’un véritable régime de retraite et son extension à tous les travailleurs.
Lutter pour la création de crèches, de jardins d’enfants en nombre suffisant et aux frais de l’État. Trois mois de congés avant l’accouchement et quatre mois après, avec salaire intégral pour les femmes; lutter pour l’égalité entre l’homme et la femme: à travail égal, salaire égal. Lutter pour un repos pour les travailleurs le samedi et le dimanche; Quand nous aurons des députés, participer au parlement bourgeois néocolonial recolonisé par la France pour:
Exposer et expliquer notre politique de classe à la face du pays tout entier et du monde.
Dénoncer tous les abus et méfaits du régime, défendre les intérêts du prolétariat, de la paysannerie, des laissés pour compte, des soldats du rang: des autres couches exploitées et opprimées de notre pays sans distinction d’origine, de race et de sexe, ni de religion.
Pour revendiquer, obtenir l’entière liberté et le droit effectif de se servir, des imprimeries, d’éditer et d’imprimer de façon légale notre presse: nos journaux, nos brochures, nos revues, nos tracts, nos affiches, nos graffitis;
obtenir et pour toutes les couches sociales, l’entière liberté de parole et droit d’association, de réunion y compris pour les différentes sectes, sans faire l’objet de poursuite, d’emprisonnement, de tuerie, d’assassinat; sans préjugés etc.
Nous avons besoin de cela pour prendre en main les aspirations et libertés démocratiques de toutes les couches sociales opprimées et exploitées de notre patrie, la Côte d’Ivoire: du Nord au Sud en passant par le Centre, d’Est en Ouest, sous quelque forme que ce soit, sans distinction aucune; conditions nécessaires pour réer un rapport de force dynamique.
Pour faire faire triompher les intérêts du prolétariat inscrits dans le programme du parti et de sa lutte, cela exige une liberté politique aussi complète que possible. Conditions que nous n’avons pas et ne pouvons pas avoir dans le cadre du régime bourgeois, autocratique sans lutter pour les obtenir.
Dans notre patrie, la Côte d’Ivoire, tout le monde n’est pas communiste. Mais les couches sociales qui la composent aspirent à une libération nationale et sociale, à la liberté totale pour réaliser leurs aspirations. Bien que opprimées et exploitées, ces couches sociales et classes ne peuvent de part leur nature de classe, se représenter correctement le tableau d’ensemble de la lutte des classes dans le pays, de l’évolution de la société ivoirienne. Elles sont incapables de diriger la lutte révolutionnaire jusqu’au bout la mener à terme.
Ces couches, n’ont pas pour objectif la révolution, le socialisme, le communisme. De même, elles ne sont pas non plus contre le socialisme, le communisme dont elles n’ont aucune idée réelle, ni celle de la révolution. Nous devons les y amener, éclairer, sensibiliser, mobiliser pour créer un rapport de force dans le front uni anti-impérialiste de libération nationale et sociale le moment venu, le fer de lance de la Révolution Nationale Démocratique et Anti-impérialiste pour la mener à terme. Nous devons défendre les libertés et les revendications démocratiques de l’ensemble de notre peuple dans toute sa diversité, sans distinction; de toutes les couches et classes opprimées et exploitées sans exception.
La révolution est l’œuvre des masses. Nous devons agir en s’appuyant sur elles.
Notre devoir est de lutter au premier plan pour la démocratie, pour la défense des libertés démocratiques par la dénonciation du régime politique de la bourgeoisie et ses méfaits, sans relâchement, sans fatigue, avec courage, ténacité, quelque soit les obstacles et les difficultés, les privations. Trouver les voies et moyens pour avancer. En cas de chute, reconstituer nos forces comme en ce moment, sans pleurnicher, mais encore plus déterminer, indomptables, toujours pour créer un rapport de force sans plier l’échine, dans la mesure où et pour terminer notre exposé ne trois parties, il ne peut y avoir le socialisme et le communisme sans un parti communiste, ni de démocratie véritable du peuple par le peuple pour le peuple.
Abidjan, le 7 novembre 2016
LE COMITE CENTRAL DU PCPCI