LA LUTTE DES CLASSES EN CÔTE D’IVOIRE ET DANS LE MONDE POUR LE SOCIALISME ET LE COMMUNISME
ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES D’OCTOBRE 2015: ÉLECTIONS POUR LÉGITIMER LA FORFAITURE DE L’OCCUPANT ÉTRANGER
Les élections présidentielles d’octobre 2015 sont terminées avec la victoire sans surprise d’Alassane Ouattara, le gouverneur de la France, des forces d’occupation de notre patrie, la Côte d’Ivoire comme aux temps des colonies. L’occupant fait des pieds et des mains pour faire croire que tout va bien en Côte d’Ivoire, notre patrie meurtrie, dévastées, mutilée, détruite, mais le résultat de sa conspiration, de sa forfaiture est là, lui colle à la peau à jamais:
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Le Président Gbagbo Laurent et Blé Goudé toujours déportés à la Haye et les procès politiques continus;
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Les prisonniers politiques croupissent en prison, sans compter les milliers de réfugiés de par le monde;
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Les maisons, les villages, les plantations, les champs, les biens de tous ceux qui disent non à la recolonisation, et à l’occupation de notre patrie sont toujours occupés et saisis;
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Cinq armées occupent toujours notre pays: ONUCI, LICORNE rebaptisée, CEDEAO, FRCI, DOZOS, sans compter les milices et les organisations occultes des tenants du pouvoir collabo de la grande bourgeoisie minoritaire du RHDP (la FRANCEHOUPHOUËTISTE) imposée au nom de la démocratie du pillage, du viol, du canon; d’assassinats des hommes et des femmes, des jeunes et des vieillards, de violation de la Constitution de notre pays souverain. Le motif réel de cette démocratie du sang de l’occupant la FRANCE, l’ONU, l’EU, des USA, désormais étalé au grand jour, visible pour notre peuple et des peuples du monde entier: la recolonisation de notre patrie, la Côte d’Ivoire sur la base des Accords de Linas-Marcoussis signés le 24 janviers 2003 pour remettre au pouvoir la FRANCEHOUPHOUËTISTE, dite le RHDP, balayant du coup les concepts leur servant de masque tels:
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Le concept de pro-Gbagbo et de pro-Ouattara;
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des chrétiens du Sud opposés aux musulmans du Nord exclus des affaires du pays;
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de Grand Nord pour justifier la prise des armes par les bandes armées à la Soro Guillaume et consorts.
Concepts utilisés depuis toujours pour diviser notre peuple. L’affaiblir. Lui enlever toute substance de résistance. Le dompter. L’obliger à baisser l’échine, à accepter docile l’occupation en esclave pour frayer le chemin à la recolonisation de notre patrie par la France et cela, pendant plus de dix ans. Au nom de la démocratie, la France a envahi notre patrie par le feu et par le sang. Il va falloir qu’elle gère ce qu’elle a semé. Elle est bien placée pour savoir ce qu’est un pays occupé et une occupation. Elle sait aussi le rôle des communistes, du parti communiste et du peuple du pays occupé dans toute sa diversité, de la classe ouvrière pour libérer leur patrie en versant leur sang.
La liberté n’a pas de prix et «rien n’est plus précieux que l’indépendance et la liberté» (HO CHI MINH) !
Le peuple ivoirien est chez lui, dans sa patrie, dans toute sa diversité: du Nord au Sud en passant par le Centre, d’Est en Ouest avec ses minorités nationales. Il se mobilise panse ses plaies, s’organise, se remet du traumatisme subit injustement, gratuitement ; se prépare, met en place le processus subjectif et objectif de sa libération. C’est seulement une question de temps et ce temps, il l’a pour lui pour se libérer totalement de l’occupant étranger, de la France, de toute occupation étrangère d’où qu’elle vienne ! Comme nous le constatons, dans notre patrie, la Côte d’Ivoire, la lutte de classes ne se déroule pas entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara. Entre chrétiens du Sud et musulmans du Nord exclus des affaires du pays.
Alassane Ouattara, Soro Guillaume et consorts, ne sont pas les propriétaires du Nord de notre patrie. Ils ne sont pas les propriétaires des ouvriers, des paysans, des chômeurs, des sans abris, des affamés, des étudiants, des élèves, des laissés pour compte, des soldats du rang du Nord de notre patrie, mais au contraire leurs bourreaux. Leurs spoliateurs, oppresseurs et exploiteurs.
Question: Depuis qu’Alassane Ouattara et Soro Guillaume sont au pouvoir par le feu et par le sang pour «libérer, rendre justice» au Nord, il n’y a plus de pauvres et de pauvreté dans le Nord de notre patrie, la Côte d’Ivoire ? Il n’y a plus lutte entre exploiteurs et exploités, entre oppresseurs et opprimés quelque soit leur origine et la couleur de leur peau ? Nos parents mangent-ils à leur faim, se soignent-ils, ne connaissent pas le chômage, la misère, la faim ?
En réalité, dans notre patrie la Côte d’Ivoire, deux camps en lutte à mort s’opposent et s’affrontent:
LE PREMIER CAMP
Celui de l’impérialisme, du capitalisme et du capital financier, de l’oligarchie financière avec à sa tête la grande bourgeoisie minoritaire collabo du RHDP, ses chefs de file ALLASANE DRAMANE OUATTRA, HENRI KONAN BEDIE; leurs alliés internes et externes. C’est le camp de la minorité qui exploite, opprime dans le sang, les ouvriers, les paysans, les laissés pour compte, les soldats du rang; les étudiants, les chômeurs, les artisans de notre patrie. Ce camp des grands bourgeois ivoiriens exploiteurs et oppresseurs minoritaires collabos du RHDP, leurs alliés, les puissances impérialistes, la France en tête, détiennent toutes les richesses de notre pays: les entreprises, les usines, les plantations agro- industrie, les hydrocarbures, le gaz, le pétrole, les ports, les aéroports, les routes, les ponts, les autoroutes, les banques, les hôpitaux, les écoles, les universités, les transports, les mines, les forêts, les fleuves, les parcs, l’immobilier, les bateaux, etc. Comment une minorité peut-elle exploiter et opprimer la majorité du peuple, les ouvriers et les paysans en particulier ? Parce que cette minorité est organisée à travers l’ETAT, ses partis politiques: PDCI-RDA, RDR, MPCI, MPIGO, UDPCI, MFA; sa superstructure sous le couvert de la démocratie, en fait, de sa dictature, parce que c’est de cela qu’il s’agit, pour briser, mâter par le fer et le sang, tous ceux qui s’opposent à elle, revendiquent, manifestent pour défendre leurs droits, qu’ils soient du Nord, du Centre, du Sud, de L’Ouest et de L’Est de Côte d’Ivoire notre patrie; qu’ils soient de nationalités: MANDE NORD, MANDE SUD, KROU, GUR (voltaïques) et AKAN.
C’est au moyen de l’ETAT, la machine de domination: armée, police, gendarmerie, prisons, justice, milices, garde républicaine, Assemblée Nationale que cette minorité grande bourgeoisie ivoirienne minoritaire du RHDP avec ses alliés la Communauté Internationale (France, USA, en particulier) gouverne, trace les règles de jeu, les impose à l’ensemble de la majorité du peuple ivoirien; dans le cadre de sa constitution et du parlementarisme suivant le cycle, tous les 5 ans: élections présidentielles, législatives, municipales, régionales, pour choisir celui ou celle qui va diriger ses affaires: ses richesses qu’elle tire du travail et de la sueur des ouvriers, des paysans, des laissés pour compte, des soldats du rang; de la majorité du peuple, de génération à génération, jusqu’à la fin des temps ! Si on apprécie et analyse la situation nationale au plan idéologique, théorique, politique, économique, social et militaire, il faut le faire sur la base de la lutte des classes et des contradictions de classes et non en termes de pro-Gbagbo et de pro-Ouattara, de chrétiens du sud opposés aux musulmans du nord exclus des affaires du pays.
Si Alassane et Bédié parlent, il faut décoder leurs paroles: qu’est-ce qui il y a derrière ce discours ? On y trouve les usines, les entreprises, des banques, le pétrole, les plantations de l’agro-industrie, la finance, les spéculations, les évasions fiscales, les avions, les bateaux, les trains, les mines, le gaz, le pétrole, les hôpitaux, les cliniques, les Universités les grandes Ecoles; le capital financier, l’oligarchie financière, les multinationales, en fait, la vitrine de l’occident capitaliste, etc. Et qui y travaillent ? Des spécialistes de tout genre, des ouvriers, des paysans…Et pourquoi y travaillent-t-ils ? Pour créer de la richesse, recevoir un salaire de misère par rapport à ce que rapporte leur travail à ces deux hauts grands bourgeois exploiteurs et oppresseurs du RHDP. Il y va de même pour l’ensemble de la bourgeoisie, de leurs alliés en Côte d’Ivoire et dans le monde. De façon générale, celui qui parle, quelque soit la couleur de sa peau, du pays d’où il vient, a des intérêts et des aspirations à défendre et c’est sur cette base qu’il agit. Ce sont ses intérêts et aspirations qu’il faut chercher à découvrir, les décoder, les comprendre pour agir, mener la lutte. Pour déterminer à quelle classe appartient une personne, il faut se demander qu’elle est la place qu’elle occupe dans la production. Si elle détient des usines, des entreprises, on a la classe des capitalistes. Si cette personne travaille dans les usines et les entreprises, on a la classe des prolétaires. Aucune idée n’est jamais neutre. Il ne faut jamais l’oublier... Par exemple, quand le pouvoir des grands bourgeois ivoiriens du RHDP disent: la croissance atteint 7%, 8%, 10% et que la Côte d’Ivoire est richesse, alors qu’à peine, une famille a de quoi pour se nourrir, comment cette famille doit comprendre ce discours ? Qu’elle n’est pas concernée et c’est juste.
Alors où vont les fruits de cette croissance ?
Si nous décodons et analysons ce discours, nous constatons que c’est dans les poches de ces grands bourgeois ivoiriens du RHDP, des multinationales, des banques que va toute cette richesse produite par notre peuple dans toute sa diversité.
Celui qui n’a rien pour se nourrir, pour se soigner, s’instruire, se vêtir; qu’il soit du Nord, du Centre, du Sud, de l’Est, de l’Ouest de notre patrie la Côte d’Ivoire, est obligé qu’il le veille ou pas, de lutter contre celui ou ceux qui le détiennent dans cet état de paupérisation. On n’a pas besoin de faire polytechnique pour le comprendre.
Les classes existent bel et bien en Côte d’Ivoire et dans le monde. Elles sont en lutte perpétuelle. Dans la société capitaliste, particulièrement deux classes en lutte à mort s’opposent: La BOURGEOISIE et le PROLÉTARIAT, le capital et le travail, le CAPITALISME ET LE SOCIALISME.
Abordons le deuxième camp.
LE DEUXIÈME CAMP
Ce camp, celui des ouvriers, des paysans, des laissés pour compte, des soldats du rang, de la majorité du peuple, crée toutes les richesses de notre pays. C’est à la tête de ce camp que se trouve notre classe: LE PROLÉTARIAT avec à sa tête son parti le PCPCI. C’est le camp de la majorité du peuple, celui de la révolution que nous organisons autour de notre Parti pour réaliser la Révolution Nationale Démocratique et Anti-Impérialiste RNDAI, construire la société socialiste, puis communiste en gestation (comme un bébé, dans le vendre de sa maman, prêt à venir au monde) dans notre pays, en déplaise à nos grands bourgeois ivoiriens du RHDP, à leurs alliés impérialistes, français particulièrement, à tous les anticommunistes.
En développant le capitalisme en Côte d’Ivoire, en construisant des usines et des entreprises, en créant une classe à son image: la bourgeoisie ivoirienne, le colonisateur français a crée en même temps, le socialisme et le communisme y compris les hommes et les femmes: les ouvriers et les ouvrières de Côte d’Ivoire, les porteurs, appelés à réaliser la société socialiste, puis communiste en renversant la classe bourgeoise et le capitalisme par la Révolution Nationale Démocratique et Anti-impérialiste R.N.D.A.I, ce qui n’a rien avoir avec les coups d’Etats et le terrorisme qui remplacent des exploiteurs et des oppresseurs par d’autres exploiteurs et oppresseurs.
Mais, pourquoi forcement par la révolution ? Parce que, jamais et jamais, la minorité grande bourgeoisie ivoirienne du RHDP, ses alliés, la France, les USA, l’ONU, décideront d’eux-mêmes de cesser d’être des oppresseurs et exploiteurs, rendre de bon gré toutes les richesses, tous les moyens de production: les usines, les entreprises, les banques… aux ouvriers et aux paysans, à la majorité du peuple !
EXEMPLE CONCRET:
LA SITUATION POLITIQUE, ECONOMIQUE, SOCIALE, MILITAIRE ACTUELLE DE NOTRE PAYS, LA CÔTE D'IVOIRE. IL N’Y A PAS PHOTO COMME ON DIT.
La violence des exploiteurs et des oppresseurs, de la minorité grande bourgeoisie du RHDP, de leurs alliés occupants étrangers la France, les USA, l’ONU, c’est-à-dire la violence réactionnaire, injuste, gratuite, ne provient pas du peuple ivoirien; de nous, communistes du Parti Communiste Prolétarien de Côte d’Ivoire PCPCI. Il va de soit, à la violence réactionnaire contre- révolutionnaire injuste, des occupants étrangers, de la minorité grande bourgeoisie, capitaliste ivoirienne du RHDP, D’ALASSANE OUATTARA, D’HENRI KONAN BEDIE, le peuple ivoirien doit se défendre pour se libérer totalement des ses exploiteurs et oppresseurs bourgeois- capitalistes, minoritaires; de leurs alliés les occupants étrangers, l’impérialisme français en tête.
La révolution doit se défendre, notre peuple doit se défendre, le prolétariat en tête, sous la direction de son parti: le Parti Communiste Prolétarien de Côte d’Ivoire pour se libérer une fois pour toute, des occupants étrangers, de leurs alliés internes grande bourgeoisie du RHDP, quel que soit le temps. Le Parti communiste Prolétarien de Côte d’Ivoire PCPCI y travaille activement. Il est le parti de la révolution. Il mobilise, organise en son sein, les meilleurs fils et filles du peuple ivoirien , dans leurs diversités, sur la base de son Programme et de ses Statuts, sans discrimination de sexe et de race, de religion, sains, honnêtes, courageux, patients, sans peur, déterminés qui ont déjà fait leurs preuves depuis plus de dix ans, dans la lutte de libération nationale et sociale. Qui se battent et continuent à se battre, à lutter, chaque jour, en ces moments difficiles que traversent notre pays, par mille voies et moyens pour résister à l’occupant étranger, à leurs alliés grands bourgeois internes du RHDP y compris les autres ennemis de notre peuple , avoués et non avoués(déclarés et non déclarés), pour libérer totalement notre pays de l’occupant. Lui rendre son indépendance véritable, sa souveraineté, son intégrité territoriale, l’unité de son peuple . Développer et renforcer l’amitié entre les peuples de la sous-région: du Togo, du Mali, du Burkina, du Bénin, du Niger, du Nigéria, de la Mauritanie, du Libéria, de la Siéra-Léone, du Sénégal, de la Guinée, de la Guinée Bissau; d’Afrique et dans le monde.
Le PARTI COMMUNISTE PROLETARIEN DE CÔTE D’IVOIRE, LE PCPCI, est un jeune PARTI. Il a vu le jour le 27 juillet 1996. Il n’a pas, dès sa naissance, attendu dans les quatre murs d’une maison, avant de se lancer dans la lutte. Sa proclamation fut faite militairement, en inondant, distribuant nuitamment, comme en plein jour, avec astuce, dans les gares, dans les bus et arrêts de bus…, le document annonçant sa venue au monde, de sorte que, le pouvoir autocratique de HENRI KONAN DEBIE fut obligé de mettre dans les carrefours des rues de la capitale économique Abidjan, les tanks de l’armée. Et, Cette proclamation de façon militaire, de la venue au monde du PCPCI, fut faite par ses jeunes militants et cadres à peine formés, du Nord, du Centre, du Sud, de l’Est et de l’Ouest de notre patrie, sans grande connaissance de la théorie révolutionnaire du prolétariat: le marxisme-léninisme de MARX, ENGELS, LENINE ET DE STALINE.
De même, le PCPCI participe à la lutte de libération actuelle. Il a eu beaucoup de disparus dans ses rangs; d’autres en exiles. Il reconstitue ses forces, panse ses plaies avec détermination et courage. Non seulement le PCPCI est le parti de la Révolution, participe à la lutte de libération actuelle (cf. les calicots des documents historiques), mais il est le Parti de la jeunesse: de la jeunesse ouvrière, de la jeunesse paysanne, de la jeunesse laissée pour compte, de la jeunesse estudiantine, de la jeunesse des soldats du rang, avenir de notre pays, la Côte d’Ivoire. Il n’est pas l’organisation de la jeunesse, du parti, c’est-à-dire de l’OJCPCI (l’ORGANISATION DE LA JEUNESSE COMMUNISTE PROLETARIENNE DE CÔTE D’IVOIRE), mais le parti de la jeunesse: En son sein, les jeunes ouvriers et ouvrières, les jeunes paysans et paysannes, les jeunes laissés pour compte et estudiantins; les jeunes des soldats du rang occupent une place d’honneur particulière. Non seulement il est le Parti de la révolution, de la jeunesse, mais il est aussi le Parti de nos pères et de nos mères ; de nos vieux et nos vieilles résistants, depuis l’aube de la colonisation de notre pays par la France à aujourd’hui et demain ; qu’ils soient du Nord, du Centre, du Sud, d’Ouest de l’Est. Ils nous ont légué cette flamme de la RESISTANCE A L’OCCUPANT ETRANGER: le colonisateur français, à tout en envahisseur et occupant en général.
Nous levons à un haut niveau, ce noble héritage, en dotant le prolétariat de notre pays, de son parti politique le PCPCI, indépendant des partis politiques des grands bourgeois du RHDP et petits bourgeois. Nous avons dit plus haut, que le socialisme et le communisme existent déjà dans notre pays, la Côte d’Ivoire, qu’ils sont en gestation, comme un bébé dans le ventre de sa mère, prêt à naître ! Comment ? Comme suit: Quand la jeune bourgeoisie en Europe a pris le dessus sur la féodalité, elle a crée d’immense manufactures, des fabriques, des usines, des entreprises pour créer la richesse. Mais aucune machine ne peut à elle seule, créer de la richesse. Elle a besoin d’être maniée par des hommes et des femmes. Où les trouver ? A la campagne et par la force. C’est ainsi que les paysans en Angleterre ont été arrachés à leurs terres, à leurs instruments de production, à leurs biens, pour les jeter dans les manufactures, les fabriques, les usines et les entreprises .Des lois furent votées pour interdire le vagabondage. Les vagabonds étaient jetés dans les manufactures, les fabriques, les usines, les entreprises pour y travailler, au profit des bourgeois capitalistes, exploiteurs et oppresseurs anglais, à peine naissants.
En arrachant les paysans à leurs terres, les vagabonds au vagabondage, la bourgeoisie en Angleterre, venait de créer la classe ouvrière, c’est-à-dire des hommes et des femmes dépourvus de biens : de moyens de production et pour ne pas mourir de faim, sont obligés de vendre leur force de travail aux bourgeois capitalistes moyennant un salaire de misère , créant du coup, les bases du socialisme et du communisme en Angleterre et dans le monde. Puis, à travers la colonisation des peuples par la bourgeoisie, le capitalisme fut introduit dans notre pays la Côte d’Ivoire par le décret du colonisateur français, le 10 mars 1893 pour y créer des usines, des entreprises, donnant du coup naissance à classe ouvrière y compris les bases du socialisme et du communisme dans notre patrie.
Le socialisme et le communisme existent bel et bien en dehors du fait qu’il n’y a plus, pour le moment, beaucoup de pays socialistes dans le monde, en déplaise aux adorateurs du capitalisme et de la bourgeoisie, de l’exploitation et de l’oppression des hommes par d’autres hommes: de l’exploitation de l’homme par l’homme selon l’expression de Marx. Dans les usines et les entreprises, les ouvriers et les ouvrières travaillent en collaboration: socialement. Aucun d’entre eux ne peut à lui seul fabriquer un objet et le finir entièrement. Il s’occupe d’une petite partie, puis passe l’objet en fabrication à l’ouvrier suivant: c’est le travail à la chaîne dans les usines bien connu de nous tous.
Cette manière de produire des ouvriers dans les usines, c’est ce qu’on appelle la socialisation de la production : ils produisent de manière socialiste, en commun pour créer la richesse, mais cette richesse ne leur appartient pas. Elle appartient au patron capitaliste ainsi que les machines : les moyens de production, moyennant un salaire à peine suffisant, pour ne pas mourir de faim et reconstituer leur force de travail. Comme nous le constatons, les ouvriers produisent de façon socialiste, en commun dans les usines et les entreprises des bourgeois capitalistes, pour créer de la richesse, mais cette richesse, ne leur appartient pas. Elle appartient au capitaliste, leur exploiteur et oppresseur, de pères en fils.
La production des ouvriers et des ouvrières dans les usines et entreprises capitalistes est une production socialiste, c’est-à-dire communiste, mais son caractère est privé. Mais, comment la bourgeoisie obtient-t-elle cette richesse ? Par la plus-value: le surplus du travail non payé à l’ouvrier par le capitaliste. Comment ? Comme suit: prenons l’exemple d’un grand bourgeois capitaliste usinier du RHDP. Il dépense 6000 CFA par exemple pour embaucher l’ouvrier. En retour, il reçoit une valeur créée par le travail de l’ouvrier, égale à 12000 CFA. Comment cela se passe ? L’ouvrier après 6 heures de travail dans l’usine de notre grand capitaliste, crée par sa force de travail, une richesse d’une valeur de 6000 CFA. Le bourgeois capitaliste du RHDP prolonge la journée de travail de l’ouvrier de 6 autres heures d’une valeur de 6000 CFA. Il a récupéré le capital qu’il a avancé (les 6000 CFA) plus une augmentation de 6000 CFA, soit au total 12000 CFA. C’est cet excédent; ce surplus, ce travail non payé à l’ouvrier par notre grand bourgeois capitaliste du RHDP qui constitue la plus-value: l’origine de la richesse de tous les bourgeois capitalistes dans le monde capitaliste que nous vivons, la source de toutes nos souffrances, de nos malheurs: LE CHÔMAGE, la plaie incurable du capitalisme, de la société capitaliste. Et c’est Karl Marx qui a découvert la plus-value en étudiant le mode de production capitaliste, de l’économie capitaliste, de la société capitaliste. Dans les finances, dans les bourses, dans les banques, sur les marchés financiers, les bourgeois capitalistes, milliardaires du monde, ne parlent que de plus-value, l’origine de leurs richesses, mais jamais de KARL MARX, le créateur du socialisme scientifique: du communisme, le grand savant prolétarien qui a découvert cette plus-value !
La plus-value est la valeur créée par le travail de l’ouvrier salarié en plus de la valeur de sa force de travail, et que le capitaliste s’approprie gratuitement. Ainsi, la plus-value est le fruit du travail non payé de l’ouvrier. C’est de la plus-value que proviennent toutes les richesses des bourgeois capitalistes du monde, y compris les grand bourgeois capitalistes exploiteurs et oppresseurs ivoiriens du RHDP, Alassane et Bédié en tête en ce qui concerne notre pays.
C’est à cette absurdité, à cette aberration, à cette injustice qu’il faut mettre fin dans notre pays et dans le monde pour que le fruit du travail revienne aux producteurs eux-mêmes. En réalisant la suppression du caractère privé de la production, en arrachant les usines et les entreprises aux capitalistes, aux bourgeois exploiteurs et oppresseurs, les ouvriers créent le socialisme : le mode de production socialiste, c’est-à-dire la société socialiste, la base de la société communiste future, sans classe, sans Etat, sans exploitation de l’homme par l’homme, sans Etat, l’Etat s’éteint, rangé au Musée de l’antiquité selon l’expression d’Engels. C’est cet antagonisme, cette lutte à mort entre la bourgeoise et le prolétariat, entre le capital et le travail, entre le socialisme, le communisme et le capitalisme que nous vivons dans le monde.
Qui du capitalisme et du socialisme l’emportera ? Qui de la bourgeoisie et du prolétariat l’emportera ? Qui de la misère, de la souffrance des milliers et des milliers d’hommes et femmes, d’enfants, de la majorité du peuple, et ceux du luxe insolent, de l’opulence, de l’arrogance, de l’exploitation, de l’oppression de la minorité bourgeoise-capitaliste l’emportera ?
La réponse: c’est le socialisme et le communisme; le camp de la majorité du peuple. Pourquoi ? Parce que la classe des ouvriers (la classe ouvrière, la classe des prolétaires) à laquelle nous appartenons, grandit chaque jour, d’années en années d’autres couches sociales de la société capitaliste: les étudiants diplômés sans travail, les artisans ruinés, les paysans qui quittent la campagne pour venir chercher du travail dans les villes. Qu’on regarde le commerce informel comme on dit, c’est-à-dire les petits boulots par ici, par là; les contractuels, les journaliers au bord des usines et des entreprises, pour voir et comprendre ce processus de prolétarisation des autres classes et couches sociales de la société ivoirienne.
Quant à la grande bourgeoisie du RHDP, elle dépérit, elle se désagrège de jour en jour; d’années en années, aussi puissante, riche, surarmée, avec ses prisons, ses armées, ses intellectuels de hauts niveaux, ses ingénieurs, ses philosophes, ses prêtes et imams; ses écoles, ses usines et entreprises, ses banques, ses plantations agro-industrie, qu’elle soit aujourd’hui, elle n’a pas d’avenir. Elle va disparaître et rien n’y fera, quelque soit le temps que cela prendra. La question n’est pas quand, mais jusqu’à la chute de la bourgeoisie avec son mode de production capitaliste d’exploitation, d’oppression dans notre pays et dans le monde. Mais la bourgeoisie et son mode de production capitaliste ne peuvent tomber tous seuls. Deux voies s’ouvrent: la voie de l’évolution et la voie de la révolution.
Par la voie de l’évolution, il faut des millions et des millions d’années pour que la bourgeoisie et son monde de production tombent, disparaissent. Par la voie de la révolution, il faut quelques milliers d’années pour faire chuter la bourgeoisie et son monde de production capitaliste: la révolution accélère l’évolution.
Qu’elle voie choisir ? La voie de l’évolution ou la voie de la révolution ?
C’est sur ce terrain que se déroule la lutte entre les révolutionnaires de notre pays; les communistes du PCPCI que nous sommes, et les différents courants socialistes de notre pays, tels par exemple, le FPI, le PS de François Hollande en France, etc. Ces réformistes de la collaboration de classe, de l’électoralisme, du parlementarisme à tout prix, comme seule voie pour mettre fin au règne de la bourgeoisie; à son mode de production capitaliste d’exploitation et d’oppression, dans lequel nous vivons et qui est la source de tous nos malheurs, ont choisi la voie de l’évolution.
Voici ce que disent les socialistes réformistes de par le monde: du moment que l’évolution du monde va aboutir au socialisme et communisme, à quoi bon vouloir précipiter la chute du capitalisme et de la bourgeoisie par la violence révolutionnaire ? Il faut procéder par des réformes, par de petites améliorations par ici, par là, pour soulager la vie de ceux qui créent la richesse et qui n’en reçoivent que des miettes de génération en génération; accéder au pouvoir par la voie électorale, le multipartisme, le parlementarisme unique. En fait, les partis réformistes sont le recours de la bourgeoisie et de son mode de production capitaliste. Le recours de l’impérialisme, des multinationales, des banquiers: du capital financier. Et s’ils échouent, c’est la dictature la plus sanglante de la bourgeoisie qui prend le dessus: le FASCISME !
La montée du FN de LE PEN en France et la situation actuelle que connaît notre pays par la militarisation du régime Ouattara, la façon dont il s’est emparé du pouvoir avec l’aide de ses alliés puissances impérialistes, la France en tête pour recoloniser notre pays , est un des exemples car nous sommes en présence d’un fascisme larvé, latent, sournois qui ne dit pas encore ouvertement son nom.
Les vrais révolutionnaires, les vrais partisans de la liberté, de la démocratie pour le peuple et par le peuple, c’est-à-dire la démocratie prolétarienne qui est la vraie démocratie, luttent pour mettre fin à l’exploitation et à l’oppression de la minorité capitaliste bourgeoise; à la misère de millions d’hommes et de femmes de notre patrie, ont choisi la voie révolutionnaire. Pourquoi ? Parce que, jamais la bourgeoisie ne renoncera à l’exportation et à l’oppression des ouvriers et des paysans, à la plus-value: à la source de sa richesse; des laissés pour compte, des soldats du rang comme nous l’avons dit plus haut, sinon, elle n’aurait plus une raison d’être, d’exister.
Une question reste à élucider. Comment mettre fin au règne de la bourgeoisie, au capitalisme et à l’oppression et à l’exploitation, dans la mesure où, l’ouvrier par lui-même, de par ses conditions de travail et de vie, ne peut avoir une conscience précise du mode de production capitaliste, des classes et de la lutte des classes; s’organiser pour se libérer en libérant du même coup, l’ensemble des exploités et des opprimés de notre pays et de par le monde ?
C’est du dehors que lui vient cette conscience de classe de sa libération, à travers les représentants de la classe des possédants qui ont rompu avec leur classe d’origine, la bourgeoisie pour se mettre sous la position de la classe appelée à réaliser le socialisme et le communisme, c’est-à-dire la classe ouvrière, en élaborant la théorie scientifique universelle correspondante.
C’est ainsi que sont apparus dans l’histoire KARL MARX, F. ENGELS, LÉNINE ET STALINE. Marx et Engels ont crée la théorie du socialisme scientifique: le matérialiste dialectique et le matérialisme historique qui porte le nom de K. Marx. Ils ont crée le premier Parti communiste internationale: LA PREMIÈRE INTERNATIONALE avec pour programme: LE MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE. C’est Lénine qui, après l’échec de la Commune de Paris (la première Révolution prolétarienne en 1891 qui n’a duré que deux mois) a crée le PARTI BOLCHEVIK pour réaliser la première fois dans le monde, sur un sixième du globe, la RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE D'OCTOBRE 1917. Mais Lénine meurt en 1924. C’est son compagnon et fidèle des fidèles J. Staline, de 1924 à 1953 qui a poursuivi la construction du socialisme en U.R.S.S. à travers la dictature du prolétariat, gagné la sème Guerre mondiale et nous connaissons la suite.
C’est ainsi, nous communistes du PCPCI, sommes apparus dans notre patrie, la CÔTE-D’IVOIRE pour réaliser la tâche historique que l’histoire pose devant nous: la libération de notre peuple sous la domination de l’occupant étranger qu’est la France et ses alliés externes et internes par la mobilisation générale de notre peuple au moyen de la révolution. C’est cette voie que nous suivons, étant les représentants avancés de notre classe: la classe ouvrière, en créant LE PARTI COMMUNISTE PROLÉTARIEN DE CÔTE D’IVOIRE: le PCPCI pour accomplir la RÉVOLUTION NATIONALE DÉMOCRATIQUE ET ANTI IMPERIALISTE RNDAI, jeter les bases de la construction du socialisme, à travers la dictature du prolétariat: de l’alliance de la classe ouvrière et de la paysannerie, c’est-à-dire l’Etat des ouvriers et des paysans, des laissés pour compte, des soldats du rang; de la majorité du peuple, l’application de la vraie démocratie.
Il ne faut pas oublier que ce sont les masses, les peuples qui font l’histoire, raison pour laquelle, il faut les organiser autour de nous: du parti. Réaliser l’union du peuple autour du parti, préparer la révolution, la réaliser, la réussir comme cela vient d’être dit.
Le PCPCI n’est pas le parti du Nord, du Centre, du Sud, de l’Ouest et de L’EST de notre pays: il n’est pas le parti des dioula, des baoulé, des agni, des bété, etc. C’est le parti de la classe ouvrière de Côte d’Ivoire d’où son appellation de: PARTI COMMUNISTE PROLETARIEN DE CÔTE D’IVOIRE PCPCI ET NON IVOIRIEN. Il recrute et organise en son sein sur la base de son programme, de ses statuts, de sa théorie révolutionnaire marxiste-léniniste, les révolutionnaires ivoiriens et non ivoiriens, sans distinction de religion, de race et de sexe, de couleur de peau.
Le PCPCI lutte contre le régionalisme, l’ethnocentrisme, le racisme, la discrimination sous toutes ses formes, le nationalisme, le chauvinisme, le cosmopolitisme bourgeois et petit bourgeois y compris ceux des grandes puissances qui consiste à mettre, manu militari, des étranger acquis à eux, à la tête des pays , contre la volonté des peuples de ces pays.
Le P.C.P.C.I est INTERNATIONALISTE. Sa devise est: PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS ! Mais il lutte pour la patrie, pour le patriotisme véritable, vivant, l’indépendance nationale, la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’unité du peuple ivoirien et l’amitié avec les peuples de la sous région, d’Afrique et du monde. C’est donc sur la base de la lutte des classes et des contradictions de classe que nous devons apprécier, analyser les événements qui se produisent dans le monde et dans notre pays au plan idéologique, théorique, politique, organisationnel, militaire, économique pour prendre position: donner notre point de vue, mener notre propagande et notre agitation, nos actions, contre l’occupant, ses alliés internes du RHDP et autres avoués et non avoués, pour libérer notre pays et son peuple, quel que soit le temps que cela prendra, et non raisonner en terme de dioula, de bété, de baoulé de pro-Gbagbo, de pro-Ouattara, de chrétiens du Sud opposés aux musulmans du Nord etc.
Reposons à nouveau la question: Est-ce que, depuis qu’Alassane, Soro sont au pouvoir, il n’y a plus de pauvres, de misère chez nos parents au Nord de notre patrie ? La pauvreté a-t-elle disparue alors qu’on nous rabat tous les jours de rattrapage ethnique ? La réponse se passe de commentaire: les pauvres et la pauvreté n’ont pas disparus dans notre patrie. Pire, la paupérisation du peuple ivoirien déborde de partout, comme une fonction exponentielle alors que la minorité grande bourgeoise minoritaire du RHDP s’enrichit de plus, baigne dans un luxe insolant avec ses alliés occupants étrangers, la France en tête!
Devant nos yeux, la lutte des classes bat son plein entre les deux camps: celui de l’occupant étrangers avec ses alliés internes bourgeoisie minoritaire collabos du RHDP et le camp du peuple, celui de la majorité qui lutte, s’organise pour sa libération nationale et sociale avec à sa tête le Parti Communiste Prolétarien de Côte d’Ivoire PCPCI pour la réalisation de la Révolution Nationale Démocratique et Anti-impérialiste RANDAI, pour le socialisme et le communisme en Côte d’Ivoire et dans le monde. Pour recoloniser notre pays, la France est venue masquée sous le couvert de la démocratie et de l’électoralisme à coups de canon.
Alors qu’est-ce-que la démocratie ?
Nous donnerons notre position sur la démocratie en régime du capitalisme dans la deuxième partie.
Salutations militantes révolutionnaires prolétariennes
À tous et à toutes
Le Comité Central du PCPCI
30/11/2015